Cela a
été dit et redit, mais pas assez encore... Pasteur n'a jamais rien inventé ni découvert, mis à part sans doute le marketing publicitaire, associé à une incroyable fébrilité et un appétit de
gloire tout à fait évident. Il ne faudrait pas oublier que Pasteur n'était qu'un passable chimiste, pas même médecin, pas même biologiste !
Même l'idée de microbe ne vient pas de lui mais de personnages moins célèbres comme François-Vincent Raspail (1794 - 1878), le Dr Sommelweiss, le Dr Davaine, le Pr Antoine Béchamp.
Nous allons prendre l'exemple du vaccin contre la rage, l'un de ses prétendus fleurons.
Ce n'est pas Pasteur, mais un vétérinaire, Galtier, qui a montré dés 1879 que la rage n'est dangereuse que lorsque la maladie atteint les centres nerveux. La période d'incubation est fonction du
temps de migration du germe entre la morsure et les centres nerveux, ce qui peut être fort long. Galtier proposa donc un traitement curatif par immunothérapie active. Cette méthode sera récupérée
par Pasteur pour sa plus grande gloire.
Mais Galtier semblait plus honnête que notre saint savant... Il constata et annonça spontanément des différences de virulence importantes selon les espèces, différences qui sont imprévisibles.
Ainsi, son vaccin est efficace chez les moutons et les chèvres, non chez les chiens.
Avant d'inoculer ce virus aux humains, il faut atténuer sa virulence. Mais la longueur et la variabilité de l'incubation retardent les expérimentations sur l'atténuation. Galtier a montré que le
passage de lapin à lapin augmente la virulence, celui de singe à singe la diminue.
On en est là lorsque Pasteur prend les choses en mains. Sa technique consiste à inoculer de la substance nerveuse prélevée sur un animal enragé directement dans les centres nerveux d'un autre
animal, après trépanation : la rage se déclare plus vite. Premier temps, il faut augmenter la virulence pour diminuer le temps d'incubation. Puis réduire cette virulence par de nouveaux passages
sur le chien et le singe. L'hypothèse est qu'un virus rendu hypervirulent puis secondairement affaibli peut gagner de vitesse un virus fort, sauvage, déjà inoculé par une morsure.
Pourtant, force est bientôt d'admettre que l'atténuation n'est pas obtenue. Pasteur reprend alors à son compte les travaux du médecin Emile Roux, qui travaille sous ses ordres, et avait constaté
une atténuation de la virulence en laissant vieillir in vitro et en présence de potasse caustique des moelles prélevées sur des animaux enragés. Le virus est d'autant plus atténué que le
vieillissement a été durable. La technique mise au point par le Dr Roux est alors d'inoculer successivement des moelles d'abord très atténuées, puis de moins en moins.
Les premières expérimentations sur l'homme sont faites pratiquement de suite, sur des condamnés à mort au Brésil. Après plusieurs cas de décès que Pasteur attribue à des traitements insuffisants,
il expérimente sa méthode en juillet 1885 sur Joseph Meister, un enfant de 9 ans, en allant jusqu'à une moelle ayant moins d'un jour d'incubation, donc d'atténuation. Meister survit.
Il faut savoir que le même jour, d'autres enfants avaient été mordus par le même chien. Aucun n'en mourut, sans avoir été traités par Pasteur.
On sait depuis longtemps qu'un animal réellement enragé ne transmet la maladie que dans 5 à 15% des cas. Tout dépend de l'endroit de la morsure et de l'état de la victime. Joseph Meister avait
été mordu à la main, ce qui lui donnait 5% de chances d'avoir été contaminé, si toutefois le chien était réellement enragé, ce qui n'a jamais été établi.
En octobre de la même année, un autre enfant survit des suites des inoculations des moelles de Pasteur.
Ces deux seuls cas suffisent à Pasteur pour faire une communication à l'Académie des Sciences le 26 octobre 1885. La "Méthode pour prévenir la rage après morsure" est officiellement lancée...
En novembre 1886, soit un an plus tard, Pasteur annonce environ 1 700 français traités, la plupart depuis très peu de temps (or l'incubation est longue). Sur ce nombre, il reconnaît que 10
sont morts malgré le traitement. Aucun contrôle n'a été fait pour savoir si ces personnes avaient été réellement mordues par un animal enragé. Les chiens n'ont pratiquement jamais
été autopsiés.
Dans le même temps, le Dr Quiquandon parle, lui, de 53 morts parmi les "patients" de Pasteur, dont 18 français. Cette même année, 17 personnes meurent de la rage en dehors de la
clientèle de Pasteur... Un Pasteur qui n'a probablement pas eu un tiers de la population des français mordus par des chiens réellement enragés ...
Pasteur sera alors accusé d'homicide par imprudence. Il oblige plus ou moins 3 de ses collaborateurs à servir de cobayes pour prouver l'efficacité de sa technique, mais refuse de se traiter
lui-même. Il est d'ailleurs reconnu que l'inoculation de tissus nerveux de lapin à l'homme ne peut être un geste anodin : ces inoculations répétées inoculent incontestablement la rage,
mais en plus elles peuvent provoquer des paralysies et des réactions organiques, que Pasteur nie.
A noter parmi les nombreuses bavures le cas de Jules Rouyer, pour lequel il existe un témoignage écrit du neveu et collaborateur de Pasteur : Adrien Loir, et de nombreux autres
auteurs. Pasteur, contrarié par ses échecs, a mis au point un "traitement intensif" qui consiste à inoculer les moelles les plus virulentes très rapidement, parfois en 24h, sans même
attendre la mise en place progressive d'une éventuelle immunité. L'enfant est mordu le 8 octobre 1886. Le traitement est inoculé selon cette technique intensive. L'enfant meurt le 26 novembre. Le
père porte plainte. L'autopsie est confiée à l'un de ses amis, médecin légiste, le Dr Brouardel. Le bulbe et la moelle de l'enfant sont inoculés par le Dr Roux à des lapins qui ne tardent pas à
mourir enragés. L'enfant avait donc la rage. Or, le délai est trop court entre la morsure et le décès pour que la rage en question soit d'origine sauvage. Par contre, le virus
vaccinal, par suite des manipulations subies, a acquis une durée d'incubation courte. De toute façon, les morts suite à l'inoculation des moelles de lapin sont atteints de
rage paralytique ... ce qui aurait déjà dû permettre de se faire un opinion. Qu'à cela ne tienne, Brouardel a déclaré que l'enfant est mort d'une crise d'urémie.
Quelles que soient les circonstances des bavures, pour Pasteur, il n'est pas question de discuter l'efficacité de son vaccin, ni même d'envisager de quelconques effets secondaires.
Plus tard, la technique de Roux-Pasteur est abandonnée, car trop dangereuse, au profit de celle de Toussaint-Fermi.
A l'heure actuelle, le vaccin est préparé, comme tous les vaccins à virus, par culture du virus sur cellules "immortelles", c'est-à-dire cancérisées... cellules diploïdes humaines (Mérieux)
ou souche Vero (comme la Polio) pour Pasteur.
Mais Pasteur a au moins le mérite d'avoir été le précurseur incontestablement génial du marketing moderne. Sous son impulsion, l'institut du même nom voit le jour dès novembre 1888. Pasteur
restera dans l'histoire le premier de la dynastie des savants fous. Ceux-là même qui sont en train de nous mitonner à l'heure actuelle le plus invraisemblable des chefs-d'oeuvre : l'inculation à
l'homme, en direct, de fragments de chromosomes (ou gènes) pour obliger l'organisme humain à fabriquer lui-même des antigènes étrangers prêts à l'emploi ! (Pr Girard, France Inter,
12/10/95).
Pasteur est mort le 28 septembre 1895. Il a eu droit à des funérailles nationales à Notre-Dame-de-Paris. La République a tout fait pour faire de Pasteur un saint laïc, exploitant son image
pour glorifier le scientisme patriotique. Il est devenu un symbole vivant, celui de la science comme celui de la France. Pourtant, sur son lit de mort, Pasteur avait confié à un proche
: "Claude Bernard avait raison : le microbe n'est rien, c'est le terrain qui est tout" ...
Mais Pasteur reste une figure injustement auréolée de gloire, qui aurait oeuvré pour le bien de l'humanité, et aujourd'hui, les chercheurs de l'institut Pasteur, qui se
croient les dignes héritiers de cet homme médiocre, sont admirés comme de vrais dieux : les dieux de la recherche ...
(Source : Bibliothèque chrétienne)
Un exemple tout récent pour prouver à quel point l'institut Pasteur "bourre le crâne" des citoyens : Mon copain s'apprête à partir au Sénégal, avec un collègue. Mon copain, habitué des
voyages, sait qu'il n'y pas lieu de s'inquiéter. Il se renseigne auprès de la compagnie de voyages : aucun vaccin n'est obligatoire, la fièvre jaune est simplement "recommandée"
pour ce pays, et il n'y a pas de paludisme, donc un traitement anti paludéen est strictement inutile.
A l'inverse, son collègue (qui a beaucoup moins l'habitude des voyages que mon copain) se rend à l'institut Pasteur. Je vous laisse deviner ? ... :
Il l'ont totalement affolé, il est ressorti de l'institut Pasteur complètement hypocondriaque et effrayé. L'institut a exploité, comme toujours, la peur des gens : ce
collègue s'est fait injecter un cocktail de vaccins, et pris un traitement anti paludéen, alors que pour cette destination, seule la fièvre jaune est simplement "recommandée" ...
L'institut Pasteur procède exactement de la même manière (utilise la peur, qui fait perdre toute raison aux gens) pour ses campagnes de publicité et d'information sur les vaccins au niveau
national.
LES COMMENTAIRES (2)
posté le 02 juillet à 20:12
je trouve que c'est super car je fait un exposer deçu!!
posté le 08 juin à 02:29
je suis très intéresser par louis pasteur et merci pour ses recherches!