Cela faisait longtemps qu'elle était dans mes cartons, dans un coin de ma tête, cette chanson sur l'étang de thau qui a bercé mon enfance, qui m'a appris à nager et qui m'a vu grandir avant de me voir partir naviguer sous d'autres cieux.
C'est en travaillant sur des textes d'Art Mengo, "pleins d'amour" qu'une porte s'est ouverte et que la chanson s'est enfin terminée.
Je vous la livre. Comme pour beaucoup de mes chansons, elle va vivre, se modifier, se bonifier au fil du temps.
Au pied de Sete, colline, vous trouverez mon étang,
Dont les eaux vertes illuminnent les souv’nirs de mon enfant,
Je me revois barbotant, dans les eaux si salines
De l’étang.
Pas trop thau jamais trop tard, je reprends toujours le temps,
De passer là pour te voir, si tu pouvais en faire autant,
Quand je suis vers le levant, ta nature et ton vent
Me manquent l’étang.
Qu’il est beau cet arbre sur ta plage,
Il résiste au vent et au temps
Et si je dois tourner la page
Ce sera près de toi l’étang.
Ta nature généreuse, fait vivre tellement de gens,
Que tes eaux sont si précieuses, quand on est ton habitant,
Qui n’a pas vu le soleil, sur tes reflets bleu argent
Ne sais pas l’étang
Je connais une petite fleur, qui vit tout près de toi l’étang,
Elle te regarde pendant des heures, ne s’en vente pas pour autant
Elle sait lire dans tes nuages et nous le donne en partage
L’étang
Qu’il est beau cet arbre sur ta plage,
Il résiste au vent et au temps
Et si je dois tourner la page
Ce sera près de toi l’étang.
Même, un très grand poéte, a nivigué sur tes courants
Toutes ces journées en tête-à-tête, il repose maint’nant sur tes flans
Tes paysages nous inspirent, il n’y a rien à redire
L’étang
Au pied de Sete, colline, vous trouverez mon étang,
Dont les eaux vertes illuminnent les souv’nirs de mon enfant,
Je me revois barbotant, dans les eaux si salines
De l’étang.
Production reprise partie : le texte et la musique sont déposés