On a de plus en plus une curieuse impression de tour de passe passe, pas vrai ?
D'abord, les caisses étaient vides. Ensuite on en sort des dizaines de milliards. Sur ce, nos banques proclament qu'elles n'ont absolument pas besoin de liquide tellement elles sont solides. Enfin, l'Etat leur propose ces milliards qu'elles ne demandent pas. Finalement, les banques prennent cet argent dont elles n'ont pas besoin.
Étrange, pas vrai ?...
Le Crédit Agricole se goinfre ainsi de 3 milliards en assurant qu'il n'en a que faire (ses actions augmentant illico au passage de 12 %).
Là où le mystère s'épaissit, c'est que ce fric dont elles n'ont pas besoin est prêté aux banques à 8 %, et que cela n'aura aucune influence sur les dividendes versées aux actionnaires.
On en revient donc aux proclamations de Fillon et Lagarde: vive la crise, elle va nous enrichir, nous les banques, les actionnaires et jusqu'au français moyen (qui comprend aussi plusieurs millions de surrendettés).
En bref, on se fout de notre gueule ou je m'y connait pas.
On se remet à causer, mais discrètement, de l'influence paradis fiscaux sur tout ce mic mac, comme on l'avait fait au moment des attentats et de la lutte internationale conte le terrorisme.
http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/10/21/lutte-contre-les-paradis-fiscaux-france-et-allemagne-au-diapason_1109357_3234.html
Ouvrons les paris en ce temps de casino royal: que ceux qui pensent qu'on va faire disparaître les paradis fiscaux nous écrivent: ils ont gagné une action Merril Lynch.