Le Sushi est parfois vieux jeu. Il considère par exemple que le vouvoiement professionnel est une marque de respect, et ne se permet de tutoyer que lorsqu’il y clairement invité. Il a vite compris que deux de ses collègues mettaient clairement une barrière par le vouvoiement. Dans la nouvelle entreprise du Sushi, on se tutoie uniquement si l’on est du même sexe.
Paradoxalement, la mentalité anglo-saxonne est bien présente lors des échanges de mails. Finis les “Dear Sir” et autres “Dear Madam”, on appelle chacun par son petit nom. Le Sushi le découvrit en recevant une multitude de “Hi Sushi” et quelques “Dear Sushi” de personnes qu’il ne connaissait absolument pas. Le Sushi trouve jouissif le fait de commencer un mail à un haut responsable par “Hi”, accompagné d’un prénom. Mais ce sont les coutumes, le Sushi s’y plie.
Cependant, quand le Sushi reçut une réponse commençant par “Hi Sush’”, environ 15 jours après son arrivée, et ceci d’un parfait inconnu avec qui il conversait par mail pour la toute première fois, il se demanda ce qu’il en serait après quelques mois, et si “Salut ma Poule” se traduisait par “Hi my Chicken” en Anglais.