Il y a un décalage entre le discours et la réalité. Ainsi dans l’Atelier, on peut lire :
“Deux tiers des entreprises dans le monde estiment que les réseaux sociaux représentent l’avenir de la collaboration. Pourtant seules 7 % d’entre elles ont déjà intégré une solution de ce type. Et à peine 20 % disposent d’une stratégie pour l’adopter.”
Les freins avancés par Olivier Lepeltier, responsable de la solution collaborative d’Avanade, sont :
- la peur de perdre le contrôle sur ce qui est dit sur une marque, une société…
- la difficulté à calculer le ROI de telles solutions
J’irai tout de même un peu plus loin. Les freins sont très diversifiés : psychologiques et comportementaux, manageriaux, organisationnels, stratétiques, etc.
Les autres points mis en avant par l’article :
- la nécessité de recourir à des sponsors, c’est-à-dire à des personnes qui sauront soutenir le projet et motiver les autres à y participer ;
- la pertinence de mettre en place des projets pilote (il vaut mieux commencer par des petits projets, impliquant ne vingtaine de personnes que de lancer un projet à grande échelle impliquant plus de 200 personnes) ;
- qu’un début de contenu peut s’avérer utile pour montrer le bien fondé d’une solution et séduire de futurs participants ;
- les réseaux sociaux ont un rôle prédominant à jouer dans le secteur des ressources humaines et du management : 1) ils permettent à des personnes et des équipes différentes de se connecter et d’interagir, créant ainsi de la valeur ajoutée, 2) ils permettent de capter de nouveaux talents, 3) ils améliorent la relation client et enfin 4) ils impliquent les utilisateurs dans une démarche de co-création, disons de crowdsourcing.