Le cuvier et les chais
Le cuvier comporte une série de petites cuves, dédiées aux vins blancs qui permettent d’isoler les cépages, et aux vins rouges, pour mettre à part d’excellent jus, ou ceux considérés comme moins bons (Cabernets sauvignons), d’un faible volume.
Les grandes cuves en inox, sont utilisées pour séparer les cépages rouges dans des quantités plus importantes, avec toujours en fil conducteur, l’idée de bien différencier l’excellent du moins bon, dans les différentes cuves. Les cuves sont équipées de serpentins de régulation de température.
Les fermentations alcooliques font appel uniquement à des levures indigènes. Les extractions (douces) se font essentiellement par remontages, quelques pigeages sont réalisés pour casser et humidifier le chapeau de marc, sans idées d’extraire davantage.
Toute la vendange est sélectionnée, par dégustation, les cépages sont donc vinifiés séparément et les jus sont assemblés au printemps. Les fermentations malolactiques se déroulent en cuves ou en barriques selon le profil du vin.
Une cuve, en béton, en forme d'oeuf, qui permet des échanges gazeux, est utilisée pour la vinification des vins blancs, elle a la particularité de maintenir les lies en suspensions.
L’élevage se fait dans deux chais distincts.
Un petit chai destiné aux vins blancs, avec des barriques bourguignonnes (Berthomieu) dont la qualité n’est plus à vanter.
Un chai plus grand pour l’élevage des vins rouges ; le Grand Vin est élevé avec un tiers de futs neufs, et la cuvée Les Sens entièrement en bois neuf (Seguin Moreau, Demptos, etc.…)
La couverture en soufre est réduite à minima, mais sans perdre de vue que les vins doivent être marchands et voyagent. Une très faible dose lors des vinifications, et une dose très légère, lors de la mise en bouteille.
Corinne Comme pense que c’est le terroir qui commande le dosage en soufre (bon pH, pas d’engrais, pas de fumures, pas d’excès d’azote= très faible sulfitage).
A suivre....