Alors que Nicolas Sarkozy a plaidé pour une Europe encore plus supranationale en proposant la création d'un "gouvernement économique européen", Bruno Gollnisch est intervenu au Parlement européen pour mettre le président de l'Union européenne devant ses contradictions :
"Votre activité même, M. le Président, témoigne de l’inadaptation de l’Union à résoudre la crise qu’elle n’a pas su, pas voulu, ou pas pu prévoir : réunion à quatre (et non à 27 !) le 4 octobre, réunion bilatérale avec la seule Allemagne le 11, réunion des seuls membres de l’Eurogroupe (zone Euro) le 12, réunion avec le Président des Etats-Unis d’Amérique le 18, pour le convaincre d’organiser encre une autre réunion, théoriquement refondatrice du Système, à laquelle, si l’on compte bien, ne seraient conviés que six des 27 Etats de l’Union, avec les USA, le Japon, la Russie, l’Inde et la Chine !…"
Mais Bruno Gollnisch a également proposé une alternative à cette Europe destructrice des nations :
"M. le Président, la voie à suivre est différente : elle n’exclut ni la concertation européenne ni la coopération industrielle, culturelle, ou autre. Mais elle implique une rupture radicale avec le système mondialiste, la complète remise en cause des bienfaits prétendus du brassage universel des personnes, des marchandises et des capitaux, la défense non équivoque de nos indépendances et de nos identités. Ce n’est pas s’isoler : c’est au contraire la condition du retour de l’influence de nos nations dans le monde".