Je dis bien ” remplacés efficacement ” et non avantageusement car ils ne sont pas meilleurs, juste différents. Le temps entre T2 et Les chroniques de Sarah Connor permet en fait de ne pas vraiment faire de comparaison et c’est là que l’avantage se trouve. Sarah Connor est présentée comme une femme forte et déterminée, ne se donnant pas le droit de craquer. Là où John Connor est lui un adolescent plein de doute, loin d’être certain de pouvoir être un jour le leader de la rébellion contre les machines. Dès le départ on injecte donc une bonne dose de psychologie aux personnages, un bon point. Les personnages principaux étant peu nombreux. cela permet de rapidement prendre ses marques et il faut bien cela car on n’a le temps de souffler une seule seconde, tout s’enchaîne à un train d’enfer et on se laisse prendre dans l’action. Et on assiste presque à un road movie passant d’un endroit à un autre pour se cacher. Cela reste à voir mais la série semble se diriger davantage vers une grande trame narrative et moins vers des épisodes indépendants. Mais cela reste à prouver.
Le retournement final du voyage dans le temps est pour le moins original et permet de combler le vide entre le film des années 90 et la série démarrant en 2007. J’étais d’ailleurs un peu déçu de ne pas voir la série débuter par la célèbre boule de lumière avec la Terminatrice nue à l’intérieur. Du coup, c’est un régal d’y avoir droit à la fin de l’épisode. Si on inclut la perspective d’autres voyages dans le temps cela devient très intéressant. On comprend également pourquoi les voyageurs du temps sont tout nu à l’arrivée. Un petit clin d’œil pour les fans. Et à ce sujet, ça manque cruellement d’humour car John a à peine l’air gêné de se retrouver à poil devant sa mère. Pour un ado c’est censé être l’un de ses pires cauchemars, non ? En même temps mère et fils semblent tellement proches que l’on pourraient penser que… ah non, mais t’es fou, quel dégueulasse, je te jure. Tu me dégoûtes.
Conclusion : C’est un pilot très efficace d’une série prometteuse. Je reprocherai seulement comme j’ai pu le dire durant la review le côté assez opaque de l’univers de la série comme ci celle ci avait été crée pour les fans et seulement pour eux et la violence constante qui pourrait en rebuter plus d’un d’autant plus dans les premières minutes. Mis à part cela j’ai vraiment bien aimé et cela à ma grande surprise. La VF est largement supportable et les voix bien choisies sauf pour John dont on aurait éviter d’y coller la voix de Donald Reignoux (Seth Cohen dans The OC). Je pense donc continuer à suivre les Chroniques de Sarah Connor mais cela dans le silence. Comprenez que je n’en ferai pas les reviews. Mais Speedu le fera très bien à ma place sur Analyses en séries à moins qu’il y renonce à la dernière minute comme pour Gossip girl, petit voyou.