Analyse de toutes les constituantes d'un texte ou d'un discours afin de retrouver son auteur.
Le génoTexteur enregistre toutes les constituantes d'un texte écrit ou oral : nombre de mots par phrases, choix des mots, syntaxes, logiques, rythmes... Ces éléments comparés avec ceux existants dans les banques de données textuelles permettent de retrouver les différents pseudos utilisés par l'auteur du texte.
Le génoTexteur fonctionne comme une pince qui se referme. Au début, le nombre d'auteurs potentiels est large et au fil des mots, l'étau se resserre. On estime qu'un pseudo est identifié à 99 % lorsque l'auteur a fourni environ 10 000 caractères ou quand un avatar s'est exprimé pendant une dizaine de minutes. Même si les auteurs tentent de se cacher en adoptant d'autres tournures de phrases, ils sont trahis par des habitudes inconscientes. Selon les experts, seul 1% des individus peuvent se dissimuler derrière des textes qui font au total 50 000 caractères. En d'autres termes, l'exercice est particulièrement délicat.
Cette innovation insidieuse a modifié radicalement la gestion de l'identité numérique. Après plusieurs tâtonnements, les internautes disposaient de plusieurs identités numériques. Selon les situations, humeurs, objectifs, ils utilisaient l'un ou l'autre. La mise en évidence de ces multiplicités d'approche a empêché ce jeu qui permettait de s'exprimer.
Ces dernières années, nombreux serveurs de génoTextie ont été l'objet d'attaques terroristes. La Netpolice pense que ces destructions ont été effectuées par des internautes démasqués.