Les gagnants sont :
Crédit Agricole 3 milliards d'euros,
BNP Paribas 2,55 milliards d'euros,
Société Générale 1,7 milliard,
Credit Mutuel 1,2 milliard,
Caisse d'Epargne 1,1 milliard
Banque Populaire 950 millions
Eviter le syndrome ING
Cet apport de fonds est rendu indispensable pour que ces banques soient «en mesure de financer correctement l'économie», a précisé la ministre lors d'un point de presse à l'issue d'une réunion avec les dirigeants de ces banques. Ils sont surtout indispensables pour couper l’herbe sous le pied des hedges funds qui depuis hier s’acharnaient sur le titre Société Générale et BNP, espérant ainsi déclencher un mouvement de sell-off (vente panique) et ainsi se racheter à bon compte.
Pas de dilution pour les actionnaires
Bonne nouvelle pour les actionnaires, l’Etat ne rentre pas au capital. C’est sous forme de dette super subordonnée c'est-à-dire prioritaire lors du remboursement que ces 10 milliards vont être émis. Interrogé sur cette manne, Michel Pébereau, président de BNP Paribas assurait qu’il n’entendait pas utiliser l’argent du contribuable.
Conséquence sur les marchés.
Pour éviter le syndrome ING, dont la valeur s’était effondrée en une seule journée de 28% vendredi 17 octobre à la Bourse d’Amsterdam et recapitalisée en urgence par l’Etat néerlandais, L’Etat français permet via cette « super-obligation » de renforcer les fonds propres des principales banques françaises, sans provoquer de suspicion : tous les grands établissements sont soutenus.
Quant aux hedges funds qui avaient massivement vendus les titres de ces établissements, ils vont devoir revoir leurs positions (si ce n’est déjà fait) et racheter massivement leurs shorts : de quoi obtenir quelques belles séances de rebond sur le secteur !
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