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La Cerdagne, région montagneuse pleine de montagnes toute l’année, est située à environ plus ou moins 1h30/2h de Perpignan, à 30mn de l’Andorre, et encore même pas.
Cette région abrite moult espèces animales, dont le cerdan, catalan montagnard donc l’accent rocailleux si doux aux oreilles peut vite devenir inintelligible aux oreilles délicates d’un parisien en randonnée.
Petite pause-pipi en urgence pour Capucine à la gare de Latour de Carol.
Le Lac des Bouillouses et ses abords est un site naturel classé depuis le
En chemin vers le lac, nous longeons la Têt, qui serpente au milieu des pins, et dont les nombreuses ramifications offrent un paysage de paradis. Nous choisissons ses berges pour pique-niquer, entre deux gouttes de pluie et deux gros nuages menaçants. Pique-nique vite achevé car la bruine timide se fait plus forte, et nous repartons.
Étant foncièrement rebelles, et rétives face au moindre signe d’autorité, nous délaissâmes le sentier balisé pour gambader gaiement à travers la plaine Pla de Bones Hores, totalement impraticable, car très herbue, moussue, et traversée par tout un réseau de ruisseaux, rus, et autres ruisselets.
Vue l’heure avancée, il ne nous fut pas permis de terminer la boucle, et dûmes faire l’impasse sur les autres étangs.
Sur le chemin du retour (par le sentier cette fois, parce que bon faut pas pousser non plus), un autre spectacle s’offrit à nous, un superbe arc-en-ciel, complet, nous accompagna jusqu’au barrage. Ce qui nous consola du grésil et du vent que nous prîmes ce coup-ci en pleine tronche.
Avant de regagner la chambre d’hôte Cal Viatger (Chez le voyageur) à Enveitg, nous fîmes une halte à Bourg-Madame pour une emplette nécessaire, indispensable et inévitable : la charcutaille ! Les cochoncetés de Cerdagne sont incomparables.
Nous ripaillâmes à la chaleur d’une grande cheminée d’époque, nous nous goinfrâmes littéralement et à relativement peu de frais, puisque la qualité du repas n’eût d’égal qu’un tarif des plus abordable.
C’est l’estomac plein comme un œuf que nous regagnâmes le logis. Après une nuit dans des lits confortables, nous prîmes un petit-déjeuner agrémenté de 7 ou 8 confitures maison, dont Capucine pourrait vous dire des nouvelles vu qu’elle les a consciencieusement toutes testées, moi-même n’ayant aucun goût pour ce genre de sucreries, hélas.
Arrivées dans ce pays où les gens parlent bizarre, nous déjeunâmes au Miama Dos non loin du lac de Puigcerdà.
Ce fut le cœur gros et la larme à l’œil que nous rejoignîmes Enveitg en fin d’après-midi, afin de regagner chacune nos foyers respectifs.
Le Train Jaune est une institution dans cette partie du monde.
Conclusion : ce week-end mémorable restera dans les annales du sport extrême, et de la randonnée en milieu hostile.
J’espère refaire ça un de ces 4, car Capucine et moi devons achever cette boucle de Pradeille, ventredieu !
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