Les principes culturaux
Après les vendanges, manuelles et en petites cagettes, les vignes sont « traitées » avec des préparats biodynamiques qui ont pour objectif de favoriser leur enracinement (verticalité), cette méthode a été généralisée après avoir observé ses effets bénéfiques sur les pieds de petit Verdot qui ont un port parfaitement vertical, sans oublier la densité de plantation (10000 pieds à l’hectare) qui permet aussi un meilleur enracinement.
La notion de surface foliaire a fait l’objet d’une sérieuse réflexion. Après des attaques de mildiou, les années humides, qui ont fait tomber des feuilles de vignes, la dégustation a montré que les vins issus de ces millésimes avaient cependant une belle qualité de tannins. Il y avait des feuilles actives, bien exposées qui jouaient, semble-t-il, un rôle plus important que la surface foliaire considérée dans son ensemble. A la suite de ces observations, la décision a été prise d’abaisser la hauteur des vignes.
Les sols ne sont ni engraissés, ni amendés, mais ils sont labourés.
Des préparats à base de petit lait sont passés, après la taille, pour éviter que les plaies de taille soient un foyer favorable au développement des maladies.
Après le débourrement, et pendant leur croissance, les vignes font l’objet de nouveaux « soins » à base de tisane d’orties, de décoction de presles (riches en silice), d’osier, de camomille, de pissenlits, etc.…
La bouillie bordelaise est utilisée, s’il y a lieu, en plusieurs traitements, mais à dose homéopathique (200g à l’hectare). Le rôle des décoctions de presles est de réguler l’effet de l’eau, et d’avoir des peaux plus épaisses, riches en silice, et d’éviter ainsi l’installation du botrytis. Toutes ces préparations sont dynamisées, il ne faut pas chercher dans le dynamiseur un effet ésotérique quelconque, mais un ustensile servant à homogénéiser les préparations !!!!
C'est dur de tirer les cavaillons !!!!
A suivre ...