L'arrivée de Woody Allen sur le vieux continent a accouché d'un chef d'œuvre : Match Point.
Après ce puissant Film, il était difficile de faire aussi bien voire mieux. Mais nous avons affaire au génie Woody.
La suite de l'aventure anglaise n'était pas fameuse, 2 déceptions : Scoop et Le rêve de Cassandre.
Woody décide donc de quitter la Grande Bretagne et de débarquer en Espagne chez un autre de mes réalisateurs préférés et rey Pedro Almodovar.
Et c'est à Bracelone que Woody a décidé de tourner sa dernière œuvre : Vicky Cristina Barcelona. On ne peut pas s'empêcher de penser à Pedro en entrant dans la salle obscure, surtout quand Javier Bardem débarque dans une voiture rouge Ferrari , que le sexe est un personnage à part entière du film et que l'invitée surprise du Film est Penélope Cruz, la nouvelle muse de Pedro qui ne nous a pas laissé indifférent dans le sublime Volver.
Woody a-t-il tenté de faire du Pedro?
La réponse est non.
Woody Allen a-t-il réussi à relancer la machine à chef d'œuvre par cette nouvelle aventure ibérique ?
Non et c'est ça qui est frustrant.
D'abord, j'ai pas aimé le Barcelone de Woody, qui est trop coincé et trop aristo. Ce n'est pas la barcelone que j'ai connu ni celle qui m'a fait fantasmé ( L'auberge Espagnole )
Le casting était exceptionnelle : Penelope, Cruz, Scarlett Johansson, Javier Bardem et l'excellente Rebecca Hall.
Le teasing était parfait tous les critiques nous parlaient d'une scène dans une chambre noire entre Penelope et Scarlett et ça laissait rêveur. Mais grosse déception, Woody peine comme tout ses collègues américains à recréer de l'érotisme sur écran même avec Péné et Scarly.
Et enfin, l'excellente séquence de la rencontre entre Javier, Scarlett et Rebecca Hall nous laisse, malheureusement, très vite deviner la suite.
Woody, tu as également oublié de nous faire rire dans ce film.
Les rumeurs annoncent un Woody à Paris, j'ai hâte. Woody un conseil d'un fan qui connaît un peu Paris, évite de tourner dans le septième et fais un tour du côté du 20ème il y a de la matière pour un excellent Woody Allen
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