Demain lundi, je commence un nouveau job dans le 19e à Paris. La prospection avait commencé cet été, tout s'est débloqué d'un coup. Période intense, évidemment, pleine d'anxiété et
d'excitation.
J'ai eu l'été pour dire au-revoir à Lyon, refaire à peu près toutes les choses que j'y aimais. J'aime tellement cette ville. Je suis content d'être ici, à Paris, mais oui, Lyon va me manquer. Et
oui, je retournerai y vivre un jour.
Ca a été un été fait de karaoké au Bizz, de soirées du week-end à l'UC, où, en trois mois, j'ai du revoir au moins une fois quasiment tous les habitués à qui on avait donné un petit nom à
l'époque, en 2003, même la fashion victim, et puis j'ai aussi revu la Chups quelques fois. Et puis il y a eu les dimanches-spectacles au DV1. Ca, cela va tellement me manquer que je ne sais pas
si je vais m'en remettre. Dimanche dernier, pour ma dernière avant longtemps, et semble-t-il juste pour tourner le couteau dans la plaie, il y avait même l'über-cute guy déjà
apperçu plus tôt en septembre, aka le garçon qui dansait en se rongeant les ongles...
Cet été, même mes soirées à l'UC je les ai aimées. J'ai longtemps été inconditionnellement attaché à cet endroit, avec qui les gay lyonnais entretiennent généralement une relation amour-haine,
voire haine tout court. Non que j'étais aveugle à ses défauts, mais le poids de l'affect l'emportait simplement sur eux. L'UC, c'est quasiment le premier endroit gay dans lequel j'ai mis les
pieds en janvier 2003, à l'exception d'une soirée parisienne étrange dans un bar du Marais une paire d'années plus tôt. Avec le temps, tout m'y était devennu familier.
Mais depuis un an, ce n'était plus pareil. Et déjà, j'avais commencé à y aller beaucoup moins, avant le dernier round de cet été. J'avais pris de l'âge et changé de perspective.
Vendredi soir, je suis allé au Tango, aka la Boite à frissons. Un endroit découvert l'été 2006. Un endroit improbable, au croisement entre tout et rien, un lieu de toutes les mixités. Un endroit
formidable. En plus, il s'est trouvé que je suis tombé sur Muriel, que j'ai du voir pour la dernière fois il y a un long moment, et qui venait, elle, au Tango pour la première fois. Pour une
première soirée, c'était vraiment nice.
I want more! :-)