C’est le grand jour, les papys du rock n’ roll ressortent les guitares et débarquent dans les bacs avec un fracassant Black Ice. Premières impressions à chaud sur cet album qui s’avère être à la hauteur d’un groupe aussi mythique qu’AC/DC.
On ouvre le bal avec un Rock’n'roll Train dans la veine de ce qu’on aime le plus chez AC/DC, guitare tranchante et grosse caisse qui martèle parfaitement le rythme d’un morceau digne d’apparaître sur Ballbreaker.
On continue sur deux titres qui vous laissent le cul collé au fond du siège, Skies on Fire et Big Jack. Toujours cette batterie qui rappelle la grande époque et ces lignes de basse lancinantes qui vous retiennent aux morceaux, on a juste envie de reprendre en cœur un refrain qu’on découvre à peine !
Surprise qui pourra en décontenancer plus d’un, Anything Goes est une sorte d’OVNI sur cet album… ce titre aux sonorités pop-rock, peu commun pour le groupe, pourra être apprécié comme une sympathique ballade rock.
Allez, on oublie cette « erreur de parcours » et on enchaîne sur du très très lourd. War Machine sort l’artillerie lourde avec une basse qui envoi grave de la buchette et Smash N’ Grab, qui est sans doute LE morceau qui me fait le plus d’effet sur ce nouvel opus, avec son arrangement de guitare façon « clavier » qui m’embarque sur un rythme à 200 à l’heure.
Je passe sur les titres suivants, qui n’en sont pas moins bons, mais je note tout de même la présence d’un bon blues rock avec Decibel. Puis nouvelle surprise avec Rock N’ Roll Dream, toujours très sweet mais ça transpire tout de même beaucoup plus que Anything Goes.
Et l’air de rien on arrive au bout des 15 titres de cet album avec Black Ice qui clôture aussi bien le bal que Rock N’ Roll Train l’a ouvert ! Au final, une seule question me vient en tête : « ça fait combien de temps que je n’avais pas écouté du si bon rock ? … 8 ans ? »