Une expo sur Oum Kalthoum se tient en ce moment àParis,à l’IMA.
Oum Kalsoum évoque pour moi ce son qu’on entend très tard dans la nuit, dans les cafésencore ouverts, parfois le seul lieu de vie nocturne du village où l'éclairage publique est en déficit, ces lieus sont très souvent peints en bleu et ils éclairent avec leurs néons la principale place du village. Oum Kalthoum est cette bande originale de la nuit dans le monde arabe. Le soir, en Tunisie, quand on se balade dans les quartiers résidentiels ou dans les cités dortoirs, le son d’Oum Kalsoum nous accompagne d’une loge de gardien à une autre.
Oum Kalthoum est aussi cette musique qui émane du transistor qui accompagnait ma grand-mère dans son sommeil et qui l’oubliait allumée toute la nuit.
Malgré tous ces souvenirs, je me suis très longtemps désintéressé de ce monument de la musique mondiale. J’ai réellement découvert la richesse de cette musique avec le Buzz qu’a suscité le feuilleton télé sur savie. Je pense que c'était le dernier feuilleton télé égyptien que j’ai suivi.
Cette année là c’était l’année de Oum Kalthoum, qui m’a accompagné toutes les nuits ou j’ai rédigé jusqu'à l’aube mon mémoire de maîtrise. Décidément, c’est la BO de la nuit. L’expo de l’IMA est une réussite, parce qu’elle réveille nos 5 sens. Parce que qu’il y a beaucoup de musique et beaucoup d’images et cerise sur la gâteau c’est le visionnage de son interview lors de sons passage à l’Olympia de Paris assis dans son salon importé de sa maison du Caire : La classe.