Nicolas Sarkozy a déposé une plainte courant septembre, confirme l'Élysée, et, "dans la plus grande discrétion", le procureur de la République de Nanterre, Philippe Courroye, a saisi la brigade criminelle du 36 quai des Orfèvres ainsi que la brigade financière, rapporte le journal.
"Objectif, écrit encore le Journal du Dimanche, retouver les auteurs pour le moins audacieux de ce piratage présidentiel". "En vain pour l'instant, preuve que les escrocs ne sont pas des amateurs", poursuit-il.
Selon une source proche de l'enquête, citée par le journal, il s'agirait "de petites sommes".
Les escrocs qui ont piraté le compte en banque personnel de Nicolas Sarkozy "ne savaient sans doute pas qu'il s'agissait du compte du président", a indiqué dimanche 19 octobre à l'AFP une source proche de l'enquête.
Selon cette source, qui a demandé à ne pas être identifiée, le ou les auteurs se sont servis des coordonnées bancaires du chef de l'Etat notamment pour ouvrir un ou plusieurs abonnements de téléphones portables.
Il s'agit "d'un classique piratage informatique, sans doute dû à un ou des escrocs de faible envergure", a-t-on précisé de même source, en ajoutant que les investigations vont se poursuivre. "Nous verrons s'il y a eu escroquerie et la manière dont les auteurs peuvent être sanctionnés", a déclaré le secrétaire d'Etat à la Consommation, Luc Chatel.
Dimanche, le Journal du Dimanche a révélé que Nicolas Sarkozy avait déposé une plainte courant septembre et que, "dans la plus grande discrétion", le procureur de la République de Nanterre, Philippe Courroye, avait aussitôt saisi la brigade criminelle du 36 quai des Orfèvres ainsi que la brigade financière.
Dimanche, le secrétaire d'Etat à la Consommation Luc Chatel a confirmé qu'une enquête était en cours et n'a pas exclu des "sanctions" au sein de la banque s'il y avait eu "mauvaise utilisation des données personnelles".
"Nous verrons en fonction des résultats de l'enquête s'il y a eu dysfonctionnement ou non dans l'utilisation de ces données personnelles". Il "n'est pas exclu" qu'il y ait des sanctions, si une "mauvaise utilisation" de ces données était avérée, a-t-il ajouté.
Merci à http://karinevillard.over-blog.com/ pour le photomontage