Extraits d’article du Monde.fr
Ils se sont contentés d’une prudente recommandation à propos de la “gouvernance des entreprises”. Les représentants des unions patronales de cinq pays (Allemagne, France, Etats-Unis, Grande-Bretagne et Italie), réunis vendredi 17 octobre à Paris à l’invitation de Laurence Parisot, la présidente du Medef, ont seulement retenu de comparer les systèmes de rémunération des dirigeants dans les différents pays.
En prévision d’une nouvelle rencontre élargie à l’ensemble des dirigeants patronaux des pays du G8 en décembre, ils ont demandé aux Etats qu’ils “écartent toute mesure protectionniste et qu’ils renoncent à poursuivre les interventions publiques au-delà de ce qui est nécessaire pour faire face aux circonstances actuelles”.
Pour les patrons français, le contrôle des rémunérations reste un sujet sensible. Sous la menace d’une législation visant à supprimer les “parachutes dorés”, le Medef et l’Association française des entreprises privées (AFEP), cénacle des sociétés du CAC 40, ont proposé, le 7 octobre, un nouveau “code de gouvernance”.
Parmi ses principales dispositions, l’interdiction du cumul d’un contrat de travail et d’un mandat social, l’interdiction d’indemnités de départ en cas d’échec ou de démission, la limitation des compléments de rémunération (stock-options et retraites complémentaires…).
Pour la présidente du Medef, “il reste beaucoup de travail pour la mise en application de ces recommandations”, a-t-elle précisé, le 14 octobre. Mme Parisot n’envisage pas que ces dispositions aient une application rétroactive. Elles ne devraient donc pas concerner les dirigeants actuels.
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