Les nouvelles sont bonnes pour Andrei Kostitsyn, semble-t-il. C'est bon à entendre parce que ceux qui l'ont vu essayer de se relever samedi dernier ont sûrement pensé comme moi qu'il aurait des maux de tête pendant un bon bout de temps. J'en profite pour souligner deux choses suite à cette blessure.
Premièrement, tous les analystes (genre Benoît Brunet et don Cherry) qui ne cessent de répéter qu'un joueur ne doit jamais suivre sa passe des yeux et plutôt se concentrer sur le joueur adverse qui vient le frapper commencent à me taper sur les nerfs. Oui, après coup, c'est facile à dire qu'il aurait dû relever la tête et se préparer à la mise en échec qui l'attendait. Sauf que la passe est faite, la mise en échec devrait être évitée, ne pas avoir lieu.
Ça me fait capoter que des joueurs de hockey, tous membres de la même union syndicale, continuent de préférer le plaisir de geler un gars à celui d'éviter des blessures entre professionnels exerçant le même métier. Dans chaque cas, il y a une franction de seconde durant laquelle un joueur a le temps de décider si oui ou non il va profiter de la vulnérabilité d'un adversaire. À ce niveau, le football de la NFL est un peu mieux, il semble y avoir plus de respect entre les joueurs, à quelques exceptions près.
Deuxièmement, c'est triste à dire, mais la blessure à Kostitsyn va permettre aux Canadiens de faire des changements pour relancer ce qui devrait être la meilleure ligne offensive de l'équipe. Les Canadiens gagnent sans production offensive de ces gars-là, mais ça ne peut pas durer...