Magazine France
L'effaceur de pauvreté, ça sonne un peu comme un titre de film qui raconterait les exploits d'un hybride de Schwarzennegger période Terminator (et pas gouverneur républicain californien) et de l'abbé Pierre (ce qui ne ressemble donc guère à Martin Hirsch), un genre de contes pour endormir les enfants pendant que le grand méchant loup libéral se remet des morsures infligées par la crise.
Et c'est bien d'un somnifère qu'il s'agit. Un truc puissant que nos médias aux ordres refourgueront complaisamment pour bien montrer la grandeur de la politique de notre gouvernement et, surtout, pour les mécréants qui osent douter, son efficacité politique.
Le grand petit dirigeant qui solutionne à lui tout seul les crises financières internationales (même s'il sort de son mutisme après tout le monde) a consenti à tourner son regard vers la France d'en bas et, d'un coup, d'un seul, hop, éradiquée la pauvreté.
Éradiquée, non, même les sarkofans les plus convaincus n'oseraient pas sortir de tels bobards, à l'exception peut être de Frédéric Lefebvre, mais en très nette diminution. C'est déjà un beau résultat, non ?
Enfin, c'est juste dû à un changement de méthode de mesure, ce changement (une sorte de cassage du thermomètre en fait) permettrait (permettra vu que le principe est acquis) de claironner par monts et par vaux que l'action du petit Timonier, ou du moins celle de la droite, a permis la réduction de la pauvreté.
Une réduction spectaculaire, 22 %, rien que ça, voyez bien que l'UMP obtient des résultats. Un peu de la même façon que l'inflation est contenue, selon les méthodologies variées de l'INSEE, ou le chomage tel qu'il est vu par Lagarde.
Pas de chomage, de pauvreté ou d'inflation en France, ces fléaux ont été terrasés par le sarkozysme. C'est du moins ce que la propagand officielle avance comme théorie. Les qui n'y croiraient pas ou soutiendraient le contraire sont certainement de dangereux révolutionnaires, quelquefois camouflés en paisibles retraités
Dormez braves gens, NIcolas veille sur vous....