Les Canadiens ont parlé. Il semble que pour eux, être canadien veut dire :
• soutenir les riches pétrolières au détriment des petites et moyennes entreprises
• se foutre éperdument de l'environnement
• accepter le contrôle de l'information
• se foutre éperdument du droit des homosexuels
• continuer une guerre américaine non-humanitaire jusqu'en 2011
• se foutre éperdument du droit des femmes
• ruiner la réputation du Canada sur plusieurs plans (environnement, missions humanitaires, etc.)
• se foutre éperdument de la culture
• nier la nécessité d'un plan pour survivre à la crise financière
• se foutre éperdument des Québécois
• mentir
• manipuler
• détruire
• régresser
Alors, puisqu'il en est ainsi, je ne suis pas canadien. Je refuse de l'être. Surtout, ne m'associez pas au Canada ni à l'idéologie rétrograde de M. Harper.
La seule chose que me fait espérer quelque peu, c'est que le Québec a parlé. Il refuse lui aussi cette politique de droite en ne faisant élire que 10 députés conservateurs sur 75, ce qui, proportionnalités gardées, est très peu comparé aux autres Canadiens. (voir cette page) Une fois de plus, cela démontre l'existence d'une grande divergence d'opinion entre le Québec et le reste du Canada et la nécessité d'un pays souverain. Mais ça, c'est un autre débat.
Alors pour conclure : Je suis Québécois, surtout pas Canadien.
Merci de faire la distinction.