Or donc , hier matin comme tous les matins je courrais vingt kilomètres à pied en sifflotant au fond de mon parc afin de parfaire - s’il était encore nécessaire - mon corps d’éphèbe si convoité…
… sans but précis, comme d’habitude (j’apprécie le hasard des rencontres). Un premier indice aurait dû me mettre la puce à l’oreille…
Quoi qu’il en soit, je décidais de remonter une rue voisine, j’en profitais pour faire un autoportrait en pied, afin d’immortaliser mon narcissisme discret…
… avant de repartir à l’attaque (tremblant d’émotion, cependant; je ne suis pas de bois).
L’une des filles se retourna, me reconnut et jeta un regard méprisant, qui en disait long sur plusieurs choses qu’il serait douloureux de développer ici:
J’arrivais devant un bâtiment étrange, beau et impressionnant à la fois…
Tout ici n’était que luxe, calme, etc.
Sauf à dire qu’un dispositif quasi vaticanesque semblait annoncer aux initiés quelque future blanche nouvelle:
Pour le reste, rien d’autre qui put annoncer l’ombre d’une fille…
… ou d’un garçon.
Le troisième signe apparut sous la forme de paparazzi…
… eux-même de diverse apparence.
Et toujours cette fumée blanche, visible d’où que l’on se plaçât…
Mais quelle était donc cette hallucination?
NON… Ce n’était pas possible…
Il fallait fuir, fuir de toute urgence!
Vite! Vite! Et les véhicules étaient inaccessibles!
Heureusement j’avais de grandes jambes, pour le coup.
Ouf… Encore un effort… sauter par dessus quelques sacs de billets, sans doute…
Et puis la liberté! La liberté, enfin! L’engin intergalactique !