Il est des films que l’on attend depuis… On ne saurait plus compter. Lorsqu’on est cinéphile et que l’on ne crache pas sur les gros films de coeur, hollywoodiens et d’équipe, que l’on a envie de rire, que l’on a envie d’applaudir les critiques effacées contre un monde qui a bien des défauts… Il faut courir voir Tropic Thunder.
Comment ça, ça vous étonne de m’entendre dire ça? Vous devez pas avoir bien lu, mes chers non-lecteurs.
Admiratrice de Ben Stiller, admiratrice de Jack Black, admiratrice de Robert Downer Jr, admiratrice des caméos, admiratrice des clins d’œil, il était évident que je prendrais plein les mirettes. Et bien l’évident étant une évidence, c’est ce qu’il est arrivé.
Bel référence aux problèmes d'acteurs avec la police, comme Nick Nolte, par exemple!
La comédie américaine va très bien, ces temps-ci n’est ce pas? Dit-elle. Oui, plutôt. Entre le Frat Pack et la clique de Judd Apatow, elle a de beaux jours devant-elle. Alors quand le Frat Pack invite des légendes du cinéma et des membres de la dite clique dans un douloureux périple…ça ne peut être qu’explosif. Parce qu’encore une fois, ce sont les acteurs qui tiennent le film, je ne peux que me mettre à genoux devant leur talent, leur capacité à tenir le ton devant la caméra, chose profondément difficile pour un comique.
Ma plus grosse banane, je la dois à Tom Cruise et Steve Coogan. Tom Cruise, parce qu’il est trop rare qu’il me fasse plaisir, ces temps-ci. Comme il l’avait réussi dans Magnolia (oui, je sais, ça n’a rien à voir) on est partagé entre deux pensées : celle où l’on oublie l’acteur au profit du personnage, que l’on juge, que l’on tire dans tous les sens pour savoir où il va ; celle aussi où l’on ne fait que penser à l’acteur et à quel point ça fait plaisir de le voir dans cette position. Le vieux producteur dégoûlinant de dégueulasseries fan de hip-hop…Grand dieu, il fallait y penser, oser c’était pas trop dur, mais réussir la caricature, c’est énorme.
Steve Coogan, ensuite. Parce que c’est un acteur que j’aime, que je chéris, qui a un humour profond, hors du commun, bon sang, rendez-vous en compte! N’avez-vous pas pissé de rire en voyant son dialogue avec Alfred Molina dans Coffee&Cigarettes? Et je ne me suis pas encore remise de son apparition non-créditée dans Hot Fuzz… Bon bref, merci aux deux bonhommes. Et aux acteurs d’Apatow qui réussissent à trouver leur place parmi cette flopée de belles pépées… Euh… Passons.
Ce film est une ôde à l’acteur, j’en suis persuadée. Ben Stiller qui dirige le film, Ben Stiller qui tue le réalisateur pour laisser les acteurs se débrouiller dans la jungle. Est-ce vraiment un hasard? Beh non, tsss.
A l’inverse de critiques pompeuses comme celle des Inrocks (avec lesquels je suis pas forcément super copine) je ne ferai pas de parallèles Stackhanovistes à la con. Parce que je ne veux pas trahir mon rire (ahah, cette haine de l’enfant^^) bordel. Crétin (pardon) de Jacky Goldberg qui choisi lui-même que le Frat Pack et la clique Apatow se combattent jalousement pour savoir qui aura la meilleure place du box-office de comédies. Non mais oh! Inutile de vous préciser ce que j’en pense, il suffit de lire mes critiques.
Parce qu’il est plus intéressant de dire que ce film est à la fois un hommage et une critique à Hollywood. Trop peu près de la vérité, de dire que Stiller est anti-hollywood. Ca n’est pas vrai. Mais évidemment, le film fait savoir que Stiller rigole bien face à quelques conneries que l’on trouve dans le quartier. Bref, toutes les critiques en parlent, je n’ai pas à revenir dessus, c’est ce que je pense.
Quelqu’un a compté les plans références à Platoon? J’en ai compté au-moins 4 ou 5 ^^ Et j’ai dû en rire 4 ou 5 fois, hum hum.
Quelqu’un a compté les plans références à des conneries PerezHiltonniennes? J’en ai compté 4 ou 5 ^^ Et j’ai dû en rire 4 ou 5 fois, hum hum. Surtout le plan sur Lance, des N°Sync, à la fin, qui avait dû révéler son homosexualité à cause de potins racontés par cet abruti de Perez.
Frat Pack