L'avantage d'habiter à Kyoto (d'autres me diront que c'est le cas ailleurs au Japon), c'est d'avoir des animations culturelles faites par les autochtones, sans bouger de chez soi. Hier, pour la première fois, c'était la camionnette aux patates douces qui passait dans le coin, signe que le froid arrive. Aujourd'hui, autre animation, de taille, celle du matsuri du sanctuaire tout proche Hachi Jinja.
Il n'y avait pas foule, le voisinage est plutôt du genre à être en maison de retraite. Le prêtre du sanctuaire, très aimable, m'a donné les indications sur ce matsuri qui se déroule depuis l'époque Heian, soit 1200 ans. Indication stoppées par une très grosse guêpe que ce papy tentait de faire fuir avec son drapeau. Il a beau être Shinto, la guêpe reste une guêpe qui pique.
Folklore intéressant, lourd passé, mais peu de moyen pour ce sanctuaire. Heureusement, les ouvriers du bâtiment du coin sont à la tâche et fiers de porter les dieux dans leurs petits camions.
Leurs femmes et les filles ouvrent la marche, l'important c'est de participer. Comme d'habitude, deux ou trois gaijin sont aussi à l'effort. Les gosses sont mignons. Un très beau dimanche à Kyoto.