par Amadou Lamine Sall
(Sélection Relatio sur Afrik.com)
En l'état actuel, elle a beaucoup déçu et il ne faut pas le taire si nous l'aimons. Elle a besoin d'être bien secouée pour qu'elle revienne à l'essentiel de ses missions, à ses fondamentaux. Elle ne peut pas tout faire en voulant à la fois remplir les missions de l'Unesco et de l'Onu. Elle y a ajouté le combat de « Greenpeace » et du « Grenelle de l'Environnement ». Qui trop embrasse mal étreint, c'est connu.
La voilà donc trop dispersée et s'épuisant dans des objectifs qui ne sont pas les siens. Il faut la recentrer sur la culture, l'éducation et la formation, la promotion, la défense et le rayonnement de la langue française ainsi que sur la valorisation des langues nationales du Sud. Soutenir par ailleurs les créateurs, être plus proche d'eux, favoriser enfin leur libre circulation dans TOUT l'espace francophone. L'institution d'un visa francophone avait été le combat du Québécois Jean-Louis Roy, quand il dirigeait l'institution avant la grande réforme issue du Sommet de Hanoï qui a vu l'arrivée de Boutros Boutros Ghali et plus tard d'Abdou Diouf.