Bob qu’as-tu fait de tes mains ?
Tonnerre de Brest ?
Bob et ses copains sont des acteurs de deuxième catégorie. Ils tournent un film sur la guerre du Vietnam et la légende d’un héros qui a perdu ses mains aux combats en sauvant toute son unité. Autant dire que c’est aussi du grand cinéma. Durant un brainstorming où je ne sais plus pour qu’elle raison exactement, ils décident de faire l’histoire à l’envers. Ils installent plein de caméras partout dans la jungle et retracent le parcours suivi par l’unité du héros sans mains. Le problème est que la production saute sur une mine, du coup Bob et ses copains se retrouvent livrés à eux-mêmes en pleine jungle avec leurs fusils armés à blanc, persuadés de jouer un rôle.
En ses temps de campagne présidentielle américaine, il est important de rendre hommage à ces héros qui ont donné leurs mains à la défense de la liberté et des gentils…mais là c’est quand même un gros foutage de gueule en bonne et due forme.
Entre la caricature des soldats eux-mêmes, des Vietnamiens trafiquant de drogue dont le chef est un petit garçon de 12 ans, fans de films américains. Et de l’histoire en elle-même, j’en connais des directeurs de campagnes qui s’arrachent les cheveux.
Comme la bêtise est agréable ! Ce film n’est qu’une vaste bêtise, une petite blagounette qu’on sort à la machine à café avec ses camarades de “cubicle”. Quelque chose de bien gras, bien bas, parfois raciste. Et putain d’sa race comme c’est bon. Mettre son cerveau en pause pendant une heure trente, c’est magifique, 50 % magique, 50% magnifique, 100% Tonnerre sous les tropiques. Même un match de foot ne procure pas autant de bonheur.
A noter tout de même la récompense de bande annonce de la meilleure comédie !
Et en plus, y a plein de guerres, de panpans, de gros boums et c’est trop cool.
Comme c’est une obèse production américaine, les acteurs savent ce qu’ils font, comme tout le monde autour du plateau du coup, il n’y a pas grand-chose à dire de ce coté là, c’est bien fait un point c’est tout.