Ça ne casse pas des briques mais c’est divertissant. C’est du Grey’s anatomy pur jus et on retrouve vraiment avec un tel épisode le mélange entre intrigues légères et cas médicaux plus ou moins sérieux mais se terminant bien.
Cristina découvre les joies du service de dermatologie où tout est bonheur, calme et gentillesse. Et il est amusant de voir Cristina, Meredith et Izzie hypnotisées par cet univers si différent alors que le chef continue de mettre la pression sur tout le monde, même si au fond on ne voit pas de grands changements par rapport à ce que font d’habitude les médecins de l’hôpital. Le plus embêtant est que devenus résident, on aurait pu croire les intrigues évoluer mais pas du tout. Meredith et ses amis sont toujours des apprentis et Bailey leur donne toujours des ordres. Ça sert seulement à voir Lexi courir derrière Yang comme un petit chien comme elle est sa boss.
Sinon ça ne change rien, Izzie et Alex se chamaillent toujours autour d’une opération pour savoir qui ira au bloc. Et là incroyable Izzie ne m’a pas soûlé. Elle arrête de s’apitoyer sur son sort et décide de se la jouer mauvaise fille. Mais on le sait c’est seulement un stratagème pour voir Alex réagir et qu’il avoue combien il est un gros crétin. Parlant de gros crétin, je vous présente aussi Derek Sheperd, il aime vivre avec Meredith mais n’a pas envie de copiner avec Izzie et lui fait bien sentir au bar en fin de journée. Non mais quel sombre connard, ça donne envie de lui raser son horrible chevelure made in l’Oréal dans son sommeil. Bref on voit les deux visages de Derek et mine de rien c’est une piste intéressante. Ça fait 5 saisons qu’il nous la joue prince charmant et là on se décide enfin à un peu ternir le tableau, c’est donc une bonne idée. Rappelé dans le résumé de départ, Meredith est heureuse et comme elle ne peut pas être heureuse plus de 30 secondes malgré Derek nu dans son lit, on découvre un vieux journal intime de maman Grey. L’outil parfait pour nous ressortir un horrible secret histoire de rendre Meredith malheureuse comme les pierres une fois de plus. Certes ce n’est pas pour cet épisode mais ça ne m’étonnerait pas d’en arriver là. Si on évite la confidence « Meredith n’est pas vraiment ma fille » ou « j’ai un autre enfant caché nommé Derek » de la part de maman Grey on sera sauvé.
Débarrassé de Izzie, on peut à nouveau recommencer à aimer George et j’ai simplement adoré son attitude avec le petit garçon qui a peur d’être opéré. Durant tout l’épisode, je me suis demandé où j’avais déjà vu ce sympathique gamin et bien il s’agit du fils de Robert McCallister dans Brothers and sisters. Donc oui, j’en reviens à George et je me suis dit qu’il ferait un super pédiatre car il est très doué et même les parents du petit sont bluffés. Enfin, il ne deviendra pas tout de suite pédiatre car n’oublions pas, le chef a décrété « pas de spécialisation ». La conclusion est aussi pleine d’humour quand George et Duncan débarquent sans le vouloir dans la salle d’op de Shepard et Sloan avec le mec scalpé. George reçoit également ses résultats en fin d’épisode et pendant une seconde j’ai pensé qu’il avait échoué. Ça aurait sans doute mieux arrangé Lexi, car George devenu résident, il retourne vite fait vers ses amies, les vraies, pour fêter cela. C’est assez triste pour Lexi mais elle va devoir s’y faire. C’est bien sûr un stratagème pour ralentir leur rapprochement mais j’ai trouvé cela assez bien fait car c’est leur carrière qui se met entre eux et non une nouvelle idylle sortie de nulle part.
D’ailleurs la grande romance du moment c’est celle entre Erica et Callie. La pauvre Bailey est embarquée bien malgré elle dans cette histoire et sa tête quand Callie lui raconte tous ses problème est à mourir de rire. Elle ne dit rien, elle reste juste la bouche ouverte et les yeux écarquillés. Mis à part ses petits soucis avec son mari, elle est la seule à avoir une vie normale et doit vraiment se demander comment elle a fait pour tomber sur une telle bande de nymphomanes. Car entre Meredith et Derek et leur relation yoyo, Izzie qui tombe follement amoureuse toutes les trois secondes et maintenant les lesbiennes il y a de quoi prendre ses jambes à son cou. La relation entre Callie et Erica est mise en scène calmement et simplement. On prend bien certaines précautions de rigueur en utilisant la métaphore du voyage dans l’inconnu, mais on avance même si ni l’une ni l’autre ne sait où cela va les mener. Et c’est en cela que j’ai un peu peur. Les deux femmes tentent l’expérience à deux mais à tout moment elles peuvent décider d’en rester là. Bref ça reste encore assez timide tout en devant saluer cette intrigue d’amour entre deux femmes qui est encore un sujet peu exploré à la télé si ce n’est dans des coups médiatiques comme le baiser entre Calista Flockhart et Lucy Liu dans Ally McBeal ou la phase lesbienne de Marissa dans The OC.
Conclusion : Rien de mauvais, juste du Grey’s anatomy. Perso, ça me satisfait complètement car j’attends seulement de la série des intrigues légères et des romances pas trop prises de tête. Je ressors donc de cet épisode pleinement satisfait. On rit sur quelques répliques, on passe un bon moment et ça suffit. ça tombe bien la série n’a rien d’autre à apporter. Oui bon, dis comme cela on dirait que j’ai carrément détesté mais au contraire, je prend toujours du plaisir à regarder Grey. Je suis simplement réaliste face à la série et quand on a des espérances moindres, on se laisse plus vite surprendre et on apprécie d’autant mieux.
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