L'association des consommateurs des produits Demaerd Inc, la société tentaculaire, humide, concupiscente et à tendance monopolistique, vient de lancer un appel à la vigilance sur un des produits phares de la compagnie multinationale. Il semblerait en effet que le taux de mortalité observé de certains de leurs produits de mobilité soit très important et provoque une prise de risque grave sur les personnes. La rédaction de Hashtable a enquêté.
Tout part du constat suivant : depuis la mise en place des bornes Vélib' sur Paris, le nombre de personnes qui ont subi des dommages corporels n'a cessé d'augmenter. Et, si l'on dresse le bilan des morts, le constat est encore plus effrayant : depuis juillet 2007, ces bornes ont, par leurs émissions, provoqué directement la mort de 4 personnes !
Les témoignages s'accumulent du mal-être provoqué par la présence de plus en plus insidieuse de ces bornes émettrices de vélos.
Ainsi, Nicole (son nom a été changé par souci d'anonymat), bientôt la soixantaine, fait partie des sujets hypersensibles aux vélos qui roulent sur les trottoirs. Un syndrome très invalidant, décrit depuis peu dans la littérature médicale et sur lequel se penche un groupe d’experts de l'Association des Consommateurs de Produits Demaerd. Il concernerait 1 à 2 personnes sur cent. Pour Nicole, la moindre exposition aux vélos émis par toutes les bornes Vélib devient l’enfer. Cela lui occasionne des démangeaisons sur tout le corps, un sentiment d’oppression, des pertes de fruits et légumes de son cabas - notamment les poireaux, qui dépassent toujours - quand les vélos passent trop près, des nausées, des vertiges et une grande lassitude : ses jambes alors ne la portent plus. Elle a développé cette allergie après avoir fait un accident piétonnier alors qu'un blanc-bec venait de quitter une borne sans regarder autour de lui et l'a percuté violemment. Elle a, depuis, décidé d'ajouter son témoignage à la longue liste des personnes qui subissent des troubles plus ou moins graves liées aux bornes.
Avec la dernière mort directement liée à une borne Vélib, la population est en droit de réclamer l'ouverture d'une enquête de salubrité d'intérêt public, pour assurer chacun de l'absence de risque de ces dispositifs ; en somme, l'Association des Consommateurs de Produits Demaerd réclame l'application simple et nette du principe de précaution aux bornes émettrices de Vélib' dans Paris !
L’objectif de cet appel n’est bien sûr pas de procurer des données scientifiques qui permettraient de se forger un avis sûr de l'innocuité de ces bornes ; l’objectif est de faire prendre conscience de la place et du rôle des habitants et de donner des indications sur les enjeux et les acteurs. Il est ainsi une invitation à apprendre et à comprendre. Il s’adresse à tout habitant de cette société, pas uniquement à ceux qui sont concernés localement par cette question !
A ce titre, l'Association lance un appel : selon les signataires, il ne faut pas autoriser les enfants de moins de 12 ans à utiliser un Vélib, jugé dangereux, sauf en cas d’urgence ; if faut aussi éviter le plus possible de traîner à proximité des vélos, puisque la corrélation entre accidents sur la voie publique et présence d'un vélo ou d'un deux-roues est très forte.
L’appel recommande aussi de se déplacer plutôt à pied, car cela limite la durée d’exposition et la proximité avec l’appareil.
Selon le JDD (Journal De Demaerd), « les scientifiques s’accordent sur deux choses : il n’y a pas de preuve formelle de la nocivité des bornes Vélib', mais un risque existe qu’il favorise l’apparition d'accidents sur la voie publique en cas d’exposition à long terme ».
« Nous sommes aujourd’hui dans la même situation qu’il y a cinquante ans pour l’amiante et le tabac. Soit on ne fait rien, et on accepte un risque, soit on admet qu’il y a un faisceau d’arguments scientifiques inquiétants », explique le Dr. X (il a souhaité conserver l'anonymat), vélologue à l’hôpital Grobobeau de Malbaray-Dans-La-Vye, et signataire de l’appel.
Quel que soit le résultat de l'appel lancé par l'Association, cette mort supplémentaire provoquée directement par une borne Vélib' contraint maintenant les autorités à prendre les mesures qui s'imposent. A n'en pas douter, le maire de Paris est maintenant face à ses responsabilités et se doit, en tant que citoyen et élu responsable, de mettre en application le principe de précaution pour que ce grave danger soit définitivement étudié puis écarté !