Alors tu t’en vas après ça hurler dehors ce qui s’emmêle en toi et comme t’en nettoyer de ces accumulations mauvaises tu m’as dit, oui, comme ça : je vais crier dans la forêt, et le cri lâché, la forêt d’apparaître en lieu d’une confusion et toi dedans maintenant revenu à toi-même comme sortie de toi par ce cri retenue dans sa fermentation, qui rejoins la voiture, fait claquer la portière.Se ressaisir immobile, bras étendus au volant, inspiration profonde avant de mettre le contact et d’affronter la suite. Ce qui joue en soi à cet instant précis de vertigineux, sauvage et déterminé. Il y a un grand mystère et j’y reflète le monde. Le monde que j’entends, que je lis aux journaux, celui-là qui vacille, qui fait comme en adolescent de frôler la mort pour mieux se sentir vif et qui veut pas qu’on lui oppose a ses fantasmes un implacable retour. Qui veut décider au caprice. C’est folie ordinaire. Moi j’ai gardé l’image.