Sit-in de l’AMDH le 17 octobre A l’occasion de la Journée Internationale Pour l’élimination de la pauvreté
l’occasion de la Journée Internationale pour l’Elimination de la Pauvreté célébrée par l’ONU le 17 octobre de chaque année, l’AMDH a appelé à organiser des tables rondes et des conférences sur les droits économiques sociaux et culturels dont la violation est la cause essentielle de la pauvreté.
Elle a appelé également ses 80 sections à organiser des sit-in le vendredi 17 octobre après la sortie du travail.
Les activités seront organisées sous le mot d’ordre:
« Ensemble contre le chômage, la hausse des prix
et pour la vie dans la dignité »
A Rabat, un Sit-in central sera organisé devant le parlement de 18h à 18h30.
La participation est ouverte à l’ensemble des citoyenNEs y compris aux médias qui sont invités à couvrir l’événement.
Le Bureau Central de l’AMDH b/ [Amdh]
L'OIT appelle le FMI à agir face à la crise financière pour protéger les plus pauvres
Le directeur général de l'OIT, Juan Somavia.ONU
10 octobre 2008 – L'Organisation internationale du Travail (OIT) a lancé vendredi un appel à rétablir la réglementation financière pour éviter la plongée dans une récession qui entraverait directement le développement des plus pauvres.« Ceux qui n'ont aucune responsabilité dans la crise [financière] mais qui dans l'immédiat et le futur en paieront le prix en perte d'emplois et de revenus doivent recevoir un soutien », a déclaré vendredi Juan Somavia, directeur de l'Organisation internationale du Travail (OIT), devant le Fonds monétaire international (FMI), à Washington.
Il a rappelé que « la crise du système financier international avait des conséquences graves pour les entreprises, les travailleurs et les familles dans le monde entier ».
« Ses effets, qui arrivent par-dessus l'augmentation des prix des aliments et du carburant, provoquent une chute vers la récession qui pourrait être durable, mondiale et sévère, si les gouvernements ne prennent pas des mesures rapides et coordonnées », a-t-il ajouté, rappelant qu'avant cette crise le monde était déjà plongé dans la crise de la pauvreté massive et l'accroissement des inégalités sociales.
Juan Somavia a appelé à « reconstruire le régime de réglementation des marchés financiers mondiaux afin de réduire la volatilité et l'instabilité chronique ».
« L'argent doit travailler pour les gens. Le nouveau régime de l'économie de marché doit être fondé sur l'éthique traditionnelle selon laquelle le dur labeur doit être récompensé de façon juste. Notre système financier doit soutenir et non pas saper la justice sociale et le caractère durable des entreprises, ainsi qu'un travail décent et productif de communautés stables et pacifiques », a-t-il affirmé.
« Lorsque la dérèglementation est considérée comme la meilleure politique en toutes circonstances, elle devient une idéologie et non plus un outil », a-t-il dénoncé, appelant le FMI à appliquer ses règles de façon égale aux nations grandes et puissantes comme aux nations petites et faibles.
Ban appelle à ne pas oublier les pauvres dans la tourmente financière actuelle
17 octobre 2008 – Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé vendredi à ne pas oublier les pauvres dans la tourmente financière actuelle, à l'occasion de la célébration de la Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté.« L'envolée des prix des denrées alimentaires et des carburants, et la crise financière mondiale, menacent d'anéantir les progrès obtenus jusqu'à présent pour réduire la pauvreté et la faim dans bien des parties du monde », dit-il dans un message publié à l'occasion de cette journée. Il appelle les Etats membres à respecter les promesses faites lors du sommet sur les objectifs du Millénaire pour le développement fin septembre à New York.
L'experte indépendante de l'ONU sur la question des droits de l'homme et de la pauvreté extrême, Magdalena Sepulveda, s'est également inquiétée de l'impact que la crise financière actuelle aurait sur ceux qui vivent dans la pauvreté et sur les 16 milliards de dollars promis au sommet sur les objectifs du Millénaire. « L'actuelle tourmente financière fait craindre que ces promesses ne soient pas tenues », a-t-elle dit dans un communiqué.
« Maintenant plus que jamais, il faut comprendre que la protection des droits fondamentaux des pauvres n'est pas un luxe qui peut être ignoré dans des temps économiques difficiles », a-t-elle ajouté.
Dans son message, le Secrétaire général de l'ONU appelle également à ne pas oublier les droits de l'homme dans la lutte contre la pauvreté : « En cherchant à éliminer la pauvreté, il nous faut faire très attention aux droits de l'homme et à la dignité de tous. Il nous faut aller au-delà des nécessités matérielles de base pour nous occuper de la discrimination et de l'inégalité ».
Il rappelle que la Déclaration universelle des droits de l'homme, proclamée il y a 60 ans, affirme que « toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille ».
Aujourd'hui, « des centaines de millions d'être humains sont toujours privés de leurs droits fondamentaux, à l'alimentation, au logement, à l'éducation, à des conditions de travail décentes », constate le Secrétaire général. « Contraints de vivre dans la pauvreté, ils ont bien souvent à affronter l'exclusion sociale, la discrimination et l'aliénation. La misère prive les pauvres de leur dignité d'êtres humains », ajoute-t-il.
Selon lui, il faut faire en sorte que « tous les pauvres aient accès aux ressources dont ils besoin – terres, capitaux, savoir et compétences – pour échapper à la misère. » « Il nous faut leur donner les moyens de participer effectivement à la prise de décisions et aux autres activités qui ont des conséquences directes sur leur vie », ajoute-t-il.
De son côté, le Haut commissaire des Nations Unies pour les droits de l'homme, Navi Pillay, a rappelé que cette année marquait également le 10e anniversaire de la Déclaration sur les défenseurs des droits de l'homme. « Ces défenseurs des droits de l'homme sont aux avant-postes pour sonner l'alarme et protéger les droits des pauvres », a-t-elle déclaré dans un communiqué. « Notre responsabilité collective est de nous assurer que leurs efforts s'accompagnent d'une action concrète », a-t-elle ajouté.