Au lendemain du krach financier, des patriotismes vont prendre une sacrée "gueule de bois". Ce sera tout particulièrement le cas des Etats-Unis.
Le fait historique majeur d'octobre 2008 restera dans l'émergence d'un nouveau rapport des puissances.
Les Etats qui ont sauvé leurs systèmes bancaires l'ont fait au prix d'une dépendance nouvelle face à des fonds souverains arabes, asiatiques ou chinois dans des conditions qui vont stupéfier de nombreuses opinions.
La Libye va devenir le banquier de nombreux Etats Européens.
Derrière Citigroup, ce serait maintenant l'émirat d'Abou Dhabi.
Derrière le Crédit Suisse, ce serait le Quatar.
Derrière Unicrédit en Italie, c'est la Libye via le fonds Libyan Investment Authority.
Une nouvelle carte internationale des puissances nait.
Chine, Asie, Emirats sont devenus les créanciers des puissances traditionnelles. Ce nouvel ordre international ne sera pas sans conséquences multiples majeures.
Difficile d'être à la fois 1er gendarme mais aussi 1er débiteur ... Le bilan de Bush est implacable pour le patriotisme qu'il avait voulu "réveiller".