La nationalisation partielle de la Banque Dexia – l’un des prêteur principaux des collectivités - la révélation de l’existence d’emprunts à risque, appelés aujourd’hui « produits d’épargne pourris » créés par cette banque à destination des collectivités locales et commercialisés ces dernières années constituent aujourd’hui de légitimes sujets d’inquiétude.
En effet, dans la situation traversée actuellement par l’économie mondiale et particulièrement le monde de la finance, de tels emprunts à taux variables, s’appuyant sur des produits à risque pourraient entraîner des surcoûts aux collectivités qui en auraient souscrits.
Il est aujourd’hui urgent de permettre aux collectivités territoriales alsaciennes, région, départements, mairies de faire rapidement le point sur la nature de leurs emprunts et d’entamer lorsque nécessaire une rapide renégociation. Sans cela, la crise financière pourrait avoir des effets collatéraux sur les budgets et donc sur les impôts locaux.
A l’instar de ce qui se passe à Laval, en Ile de France, en Seine Saint Denis, il semble urgent d’auditer rapidement les collectivités locales alsaciennes afin que des mauvaises surprises ne viennent pas durement fragiliser les budgets des certaines d’entre elles.
Stéphane Bourhis - Ancien Conseiller Régional (1998 – 2004) - Sans étiquette