Que le thème est porteur. Comme cela vole bien dans l’air du temps - cet air qui décoiffe les petits et chapeaute les puissants.
Nous aimons nous flageller ? La belle affaire ! Il y a dans les medias et sur nos blogs de quoi mettre nos sangs dans tous les sens.
Que je sache, les élections ont eu lieu. Et nous sommes en démocratie que diable. Nous avons voté, majoritairement, à la présidentielle, pour Nicolas Sarkozy : certains franchement, mais beaucoup de nos belles âmes progressistes ont permis son arrivée au pouvoir en savonnant les planches de leurs propres tréteaux. Peut-être est-ce cela que nous voulons fustiger…
Il paraît qu’il faut que les Socialistes proposent… Pour le peu qu’en rapportent les médias, cela semble aider considérablement ce cher Nicolas à mettre sur le marché des litres et des litres de Canada dry. Mais je crois savoir que les Socialistes(*) ont mis en fûts un nouveau nectar en cours de maturation ; laissons-le prendre ses degrés d’alcool pour la prochaine foire nationale ou européenne où la concurrence sera rude. Pas la foire de Reims : le vin n’est pas à maturité et les producteurs ne se sont pas encore mis en coopérative. Pour continuer à filer la mauvaise métaphore : quand le vin est tiré il faut le boire ! Et celui, amer, du caviste Nicolas est surabondant sur le marché aujourd’hui.
Quant aux idées… Elles existent, mais sans le pouvoir, c’est au mieux la spécialité des docteurs derviches tourneurs producteurs de miel de synapses. On en a besoin, comme on a besoin de l’avis et de la participation des habitants de la cité. Mais sans la possibilité de les passer dans l’action, c’est stérile.
Au fait, j’oubliais : il existe pourtant bien des lieux…