Tango sensuel à l’ombre de la croix ou bal tragique à Colombey ?
Ne craignez rien amis, le Figaro l’atteste qui, parlant des retrouvailles d’Angela et de Nicolas sous la grande croix de Colombey et jamais à court de cirage, quand il estime que l’« opération de charme à l'ombre de la croix de Lorraine a manifestement provoqué un déclic. »
Des clics ou de nouvelles claques qui se perdent?
Car le cher Nicolas n’a pu s’empêcher, avec toute sa finesse habituelle, de piquer les conseillers de la chère Angela d’un péremptoire «J'ai beaucoup de mal avec eux. Gross, gross problem !»
Ce serait un beau happy end si ces deux-là arrivaient à se comprendre et, pourquoi pas, réussissaient à se mettre en communauté de biens dans un contrat gérant ensemble leurs intérêts économiques et politiques.
J’entends fuser les ricanements (ce n’est pas parce que Dame Ségo l’a suggéré que c’est une bêtise).
En tout cas, cela aurait une autre allure que ce remake de la drague de Guy Bedos dansant avec Sophie Daumier.
Qui plus est, une mauvaise drague, dans un mauvais film.
Mais dans un film français, s’il vous plait, me direz-vous, fiers comme des TGV pelliculés aux armes présidentielles et européennes à quelques centaines de milliers d’euros !
À quoi je répondrais que le nanar est tourné en jour européen, la trouvaille cinématographique du réalisateur élyséen qui renoue-là avec un procédé cinématographique qu’il maîtrise à perfection, inspiré de ce qu’on appelle la nuit américaine - cette technique où l’on tourne de jour en faisant croire que c’est la nuit – sauf qu’ici c’est encore la nuit et l’on veut nous fait croire que c’est le jour.
Neruda, où est ton Angelica à toi lorsque tu murmures :
De su…