Dans un article intitulé "L'enfant parfait ou la tentation de l'eugénisme", Martine Perez, chef de service à la rubrique Sciences du Figaro semble découvrir les risques de la dérive eugéniste maintes fois dénoncée par l'Eglise, les associations pro-vie et de nombreux médecins et scientifiques :
"La tentation d'eugénisme sur la base de critères génétiques - attisée par des firmes désireuses d'inonder le marché de tests de dépistage -, ne doit pas être négligée (...)
Enfin, il est clair que la possibilité de dépister encore plus simplement les fœtus trisomiques pour tous les couples qui le souhaitent (c'est-à-dire l'immense majorité), pourrait contribuer à réduire un peu plus encore la tolérance de la société vis-à-vis des personnes handicapées, que l'on a déjà tendance à cacher, ignorer, exclure. Il y a des familles qui choisissent d'élever avec amour leurs enfants trisomiques. Il y a des éducateurs qui consacrent beaucoup d'énergie à la socialisation de ces personnes. Il y a des chercheurs qui œuvrent à la mise au point de traitements destinés à la trisomie. Il y a des associations qui se battent pour avoir plus de moyens à leur offrir. Malgré les avancées du dépistage, leur rôle dans la lutte contre l'eugénisme et pour la tolérance, quoiqu'en disent certains, reste exemplaire."
Cet article est une bonne nouvelle. En effet, si c'est écrit dans le Figaro, on va finir par y croire...