Au fil de ma lecture (j'ai lu les 235 premières pages), je me suis rendu compte que si le concept de livre-monde, vaste mosaïque de vies disparates, me plaisait, l'auteur n'arrivait pas à intéresser son lecteur - dans la normalité comme dans la perversité. L'idée de départ me plaisait mais pas le contenu, très décevant. Une page c'est trop peu pour donner une vraisemblance à certains personnages trop improbables pour qu'on y croit. Et la succession de portraits finit par lasser. On navigue d'une vie improbable à une autre vie encore plus improbable. On perd vite de vue l'intérêt de départ qui avait suscité l'achat ou l'emprunt du livre. Prix du livre France-Culture-Télérama 2007. Mouais. Comme quoi un prix n'est pas forcément une garantie.