Mon dieu ce que j'aime FNL. Sont pas intérêt à l'annuler hein, parce qu'après on ose laisser des séries comme Desperate Housewives ou Heroes sur l'antenne mais on doute sur FNL ? C'est n'importe quoi. Parce qu'encore une fois, on a de l'excellent niveau pour FNL qui réussit pleinement son début de saison. C'est le meilleur épisode des trois et qui prouverait à ceux qui en doutent encore que c'est en effet le best drama out there.
Je ne dirais pas qu'on retrouve la qualité de la saison 1 mais on retrouve les éléments qui ont fait sa réussite, c'est certain. Un début de saison hautement meilleur que celui de la saison 2. Je prends mon pied à chaque nouvel épisode de cette saison et j'espère que ce sera comme cela pendant les 13 épisodes. Je vais commencer par ce qu'il manque à l'épisode, encore une fois Jason Street. On se demande bien où il est passé, parce qu'il n'est que mentionné et avec cette histoire de nouveau quarterback JD McCoy le personnage aurait largement eu sa place dans l'épisode vu son passé.
Et évidemment, une grande partie de l'épisode tourne autour de l'arrivée de JD parmi les Panthers qui perdent leur premier match de la saison. J'ai cette facheuse habitude de parcourir l'épisode avant de le voir en entier donc je n'ai pas été surpris sur le moment mais je ne m'attendais pas à cela. Et c'est une excellente chose puisque dès le troisième épisode, on plante bien le drame. Comme on l'a insisté en saison 1, le football prend une place gigantesque dans cette petite ville texane et dès que les Panthers perdent, c'est évidemment une grande perte. Surtout quand c'est Matt qui loupe son coup ce qui met encore plus de pression sur lui et coach Taylor qui a le père de JD derrière lui. Matt est indéniablement le personnage le plus mis en avant dans ce début de saison et c'est très bien comme cela puisqu'on peut d'avantage se consacrer sur le football.
Smash a toujours sa place parmi la série même s'il la quittera bientôt. Et là je n'ai pas beaucoup aimé, je trouve que son intrigue tire trop en longueur. On lui offre un boulot à longue durée dans le fastfood où il bosse pour se faire de l'argent mais évidemment, sa mère refuse et veut qu'il continue le football et qu'il se trouve une université. On répète ce qui a déjà été présenté dans les épisodes précédents concernant Smash donc rien de nouveau.
Encore une fois, j'ai adoré l'intrigue de Lyla et Tim. Je n'ai pas compris l'utilité des cables pour Billy mais le fait que Tim rejoigne son frère pour les voler est très typique du personnage et j'ai bien aimé. Comme je le pensais, on ne cherche pas à changer le personnage depuis sa relation avec Lyla, il reste comme il est et à nouveau, c'est très bien comme ça. Bon Buddy qui voit toujours d'un mauvais oeil que sa fille sorte avec un type à la mauvaise réputation c'est toujours un peu cliché et répétitif. Ce qui est davantage intéressant c'est de traiter le point de vue de Lyla sur la question puisqu'elle insiste à voir le bon côté de Tim mais tout ce qu'elle voit c'est son laisser aller, donc là j'ai hâte de voir comment leur relation évoluera. Je l'ai dit dans la review précédente, c'est toujours avec plaisir qu'on voit que les scénaristes maîtrisent parfaitement leur style narratif puisqu'ils passent avec beaucoup d'aisance du léger au drama, avec beaucoup de naturel aussi sans que cela paraisse forcé comme dans d'autres séries. Intrigue authentique, attachante et réaliste, c'est très bien écrit et très bien joué.
J'aime beaucoup aussi l'évolution qu'on donne aux Taylor. Tami et le coach ne se reconnaissent plus puisqu'ils sont chacun trop pris par leurs responsabilités.
J'adore ce couple avec un traitement à nouveau très authentique. J'adore la fin quand Eric montre sa colère en frappant les pancartes contre la porte de son garage et Tami et lui qui rentrent chez eux en douceur, en veillant à ce que personne ne les regarde après la défaite des Panthers. On voit à travers tous ces détails qu'une défaite de l'équipe idôlatrée par la ville pèse beaucoup. Matt nous le prouve encore quand il sort des vestiaires en dernier pour que personne ne lui parle du match et qu'il tombe sur Julie. C'est très bien fait à nouveau.
Une fois n'est pas coutume, je n'ai pas adhéré aux scènes entre Matt et Julie même si cela fait plaisir de voir que les scénaristes ne comptent pas les remettre ensemble. Encore une fois, je reviens sur ce que j'ai dit pendant toute la review, là ou dans une autre série comme Veronica Mars ou DH, on met beaucoup l'accent sur le côté shipper du truc (Veronica / Logan s'il vous plaît), dans FNL, c'est tout autre : beaucoup l'ont comparée à un documentaire et c'est exactement ce qu'elle est.
On voit parfaitement avec cet épisode qu'avec FNL on s'éloigne des codes d'une série télévisée et les scénaristes visent avant tout une représentation de la réalité. Matt et Julie sont donc amis, rien de plus. Pas besoin de scènes hautement mélodramatiques avec des regards suspicieux qui pourraient présager une reformation du couple. Voilà une des nombreuses raisons qui font de FNL le meilleur drama du moment : elle ne prend pas le téléspectateur pour un idiot et ceux qui cherchent en la série une énième série pour ado comme les States en font souvent, c'est pas FNL qui les comblera et tant mieux.
Je n'en parle pas souvent dans mes reviews puisque c'est systématique mais la réalisation est à nouveau excellente. Beaucoup de plans extrêmement bien trouvés (troisième capture ou quand Smash parle à son patron) et les mouvements de caméra sont toujours bien maîtrisés. Surtout dans cet épisode où la tension est placée haute et où la caméra permet de visualiser la nervosité des personnages. Excellent.
En bref : Encore de l'excellent FNL. Précision, intelligence, efficacité, naturel, authenticité : tous les ingrédients qui font la qualité de la série sont réunis, pour notre grand plaisir. C'est génial.