J'ai relevé aujourd'hui sur le site "ça se passe comme ça" l'information suivante, d'après une information de La Charente Libre du 15 octobre :
Vinci démolit un trésor archéologique qu’il qualifie de "peanuts"...
Une faute évidente semble avoir été commise par une entreprise qui se présente par ailleurs comme un grand mécène de notre patrimoine national (Galerie de Versailles). Un visage ne saurait excuser l'autre.
Extrait :
A Angoulême la semaine dernière, le promoteur Vinci, qui a décroché le chantier de réaménagement de l’immeuble Charbonnaud à l’état de friche depuis des lustres, est tombé sur une nécropole, découvrant une bonne quinzaine de sarcophages [1], dont on ignore encore l’âge, mais dont les premières hypothèses laissent supposer qu’ils remontent aux VIIème, IXème ou Xème siècle [2].
Mais plutôt que de signaler immédiatement la découverte, comme cela aurait dû être fait si la loi avait été respectée, Vinci a préféré continuer le chantier, et a commencé à saccager le trésor archéologique, faisant valser les squelettes à coups de pelleteuse. Ca se passe comme ça. Pas un mot au service régional d’archéologie, ces empêcheurs de bétonner en rond. "Réglementairement pourtant, je devrais en être informé" précise Jérôme Primault, responsable de l’archéologie préventive pour le département de la Charente, qui a finalement ordonné l’arrêt du chantier, uniquement sur la partie du site où se trouvent les sarcophages.
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