Impressions écologiques en Argentine
En quelques mots...
Le mois d'octobre, c'est l'explosion du printemps ici.
Ici, Buenos Aires, Argentina.
Et comme nous vivons près d'un rio, c'est aussi l'explosion du moustique.
Alors bon, j'ai la foi, je suis écolo et tout et tout et en général j'aime les animaux mais je dois dire que s'il y a bien deux animaux dont je ne comprends ni la beauté, ni l'utilité, ce sont le crocodile et le moustique.
Un animal qui te mastique lentement et te laisse faisander au fond d'un étang, moi perso, je l'aime autant en sac à main. Oups.
Et un insecte qui en veut à ton sang et dont le petit bruit lancinant t'empêche en plus de dormir, perso, je vois pas pourquoi on ne pourrait pas l'éradiquer. D'autant qu'en général, non content de te priver de globules et de sommeil, dans certains pays, il va en plus te refiler le palu ou autres maladies guiliguili.
Bref.
Si je parlais des moustiques, c'est pour dire qu'il y a deux jours, un bon nombre d'entre eux s'est repu de la chair délicate de mon bébé (c'est pas une bonne raison de leur en vouloir, ça ?).
Et donc, depuis avant hier, nous avons mis en avant la parade moustiquaire.
Le moustique ne m'inspirant aucune sympathie (pardon au créateur de la petite bête), je l'aurais bien occis, même chimiquement. Mais j'ai tout de même la nette impression que ces petites substances chimiques, quoi qu'on en dise, ne peuvent pas être bonnes pour la santé, encore moins pour celle d'un bébé. Et que, surtout, elles contribuent au cocktail toxique que nous inhalons quotidiennement. Sans parler du non respect pour la nature...
Haro sur le spray, donc.
Et si mon bébé a sa moustiquaire française, en ce qui me concerne, j'en cherche une pour ma chambre où mon matelas est plus grand que celui que j'avais en France. Je demande donc à une argentine où je peux acheter les moustiquaires ici.
Et bien d'après elle, ça n'existe pas. On n'en vend pas. Tout le monde utilise des bombes insecticides.
Voilà pour une première impression de l'écologie ici.
En quelques mots : tout reste à faire...
Frédérique D.