Pour moi, le débat ne se porte pas sur ce que représente Olivier Besancenot, ses idées et tout le reste.
Ses propos contre le Taser (il n’a fait que reprendre ceux d’Amnesty International) lui valent une plainte pour diffimation par la SMP Technologies-Taser France.
L’Express a toutefois révélé dans ses colonnes, il y a quelques mois, ce dont aurait été victimes Olivier Besancenot et sa famille. Il a porté plainte contre X afin que la lumière soit faite sur ces filatures, ces écoutes, cette surveillance, ces comptes épluchés.
La police a perquisitionné et mis en examen.
Lors de cette perquisition, le rapport de surveillance aurait été trouvé au siège de SMP Technologies-Taser France entraînant la mise en garde à vue de son patron.
D’anciens policiers ont été aussi placés en garde à vue. On leur reprocherait d’avoir donné les informations adéquates permettant cet espionnage en consultant des fichiers. On revient toujours à cette histoire de fichiers, qui permettent à des personnes malintentionnées de faire du mal aux autres, sans que celles-ci soient au courant, ni s’en rendent compte.
Une clé USB, dont les données (photos de filature) avaient été effacées, a été saisie dans une agence de détectives, la comptabilité a été vérifiée et d’importantes transactions auraient été mises à jour.
Tout citoyen peut être révolté qu’une vie soit fouillée, disséquée, photos à l’appui. Tout cela n’est qu’une atteinte à la vie privée et une violation du secret professionnel, surtout lorsque l’on est un personnage public qui essaie de défendre ses idées en ayant beaucoup de charisme.
Ces pratiques sont inadmissibles. Elles montrent que lorsque l’on exprime ses idées avec force et qu’elles ne plaisent pas, on peut être l’objet de dénonciations, d’espionnage.