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Crise, récession et l'Insee qui prévoit 40 000 chômeurs de plus en 2008 (se mouille pas trop, on est en octobre, et les 40 000 supplémentaires sont déjà là), des évènementds qui apparemment n'ébranlent guère les certitudes medefiennes.
À l'heure des négociations sur l'Unedic, le patronnat français n'en démord pas, il faut baisser les charges. Sur le couplet toujours connu, les charges nous asphyxient et freinent l'embauchent.
Passons sur le fait que depuis des années, les divers gouvernements on tpratiqué une politique systématique de baisse des charges sous forme de transfert progressif des charges patronnales sur les charges salariales. De remontée d'emploi en échange, on atoujours rien vu.
Ce seul principe devrait inciter à ne pas prendre au sérieux les déclarations de ces oies gavées de stock options. Bien sûr, la larme à l'oeil sur les joues luisantes et boursouflées des grenouilles repues, on s'apitoie sur le sort des patrons de TPE.
Qui habituellement n'intéressent guère le Medef, plus spécialisé dans la prédation de haut vol (voir Henri de Castries qui fait de superbes affaires en temps de crise comme son pote Bouton, mais il faut bien donner un visage "humain" au patronnat, un visage plus proche que celui des Sellières ou de la Jeanne d'Arc spécialiste du boutage aux oubliettes du Code du Travail.
Un truc simple, le nombre de chômeur augmente, le principe de solidarité (partie de la devise nationale normalement) implique que l'on ne peut baissser le financement du chômage. Mais demander de la décence de la part d'un système à qui l'on vient de sauver la mise par une injection massive de capitaux (au détriment d'autres investissements) faut pas rêver.
Petit rappel, l'Unedic était bénéficiaire cette année, est ce vraiment le rôle de cet organisme et ces bénéfices, lorsqu'ils existent ne devraient-ils pas être utilisés pour mieux indemniser ou former les chômeurs ?
Je dis ça, je dis rien, moi