Une pluie d'argent s'est donc abattue, sortie de nulle part afin de sauver la mise à notre bienheureuse et bien aimée mondialisation, celle qui fait que tout le monde il est beau, tout le monde , il est gentil. On allait bientôt vivre façon United Colors of Benetton
Une mondialisation chantée par des conservateurs, à la base ; par amour du fric et du pouvoir, repris par des sociologues caviardeux pour l'adapter à nos contrées (qui a dit Sorman) ou des penseurs multi taches à la Minc, rois de la finance à la manque.
La mondialisation, le casino mondial, la circulation des capitaux, c'était l'éradication totale et définitive de la misère, de la faim, de la maladie. Tout ce que le communisme avait été incapable de mettre en place avant de se convertir en système implacable et inefficace, le capitalisme et sa super main invisible allait le faire.
Et là, patatras, la main invisible s'est pris les doigts dans l'engrenage, tout le système s'est effondré. La faim existe encore,la maladie aussi. Et les budgets qui leur sont alloués diminuent toujours plus.
Un ex membre de la 2ème gauche reconvertie en brosse à reluire sarkozienne (mais on mettra ça sur le compte de l'âge et de la rancoeur terrible que peuvent accumuler les vieilles personnes) avait dit que la France ne pouvait accueillir toute la misère du monde. L'Occident, lui, ne veut pas régler l'ardoise de "toute la misère du monde".
Par contre, il veut bien régler l'ardoise des banques, même si elle nettement plus importante. Chacun ses priorités. (ceci dit, si même le PS s'en rend compte...)
Mais je trouve que les chantres de la mondialisation et la financiarisation c'est bon mangez en sont , à l'heure actuelle à peu près aussi audibles que les chansons de Carla Bruni (ça doit être la faute du téléchargement).
Ah, et je vais quand même vous parler de Nicolas Sarkozy, un gars qui a un joli train de vie, oh, puis non, allez voir chez Olive