La gravité de la crise , qu’on ne peut mesurer aujourd’hui en particulier dans ses conséquences sociales et géostratégiques et d’autant plus forte que la crise est mondialisée, est largement due au fait que, comme l’a si bien dit Jean-Pierre Dupuy nous ne croyons pas ce que nous savons . C’est bien pour n’avoir pas cru possible le crach qu’ils savaient inévitable que les traders et autres financiers parfaitement avisés en ce qui concerne leurs intérêts personnels et parfaitement fous pour le reste de la société nous ont conduit au gouffre. Il ne faudrait pas qu’au tsunami financier vienne s’ajouter le tsunami climatique et écologique que les rapports du GIEC d’une part, des organismes mondiaux de protection de la nature d’autre part ne cessent de nous annoncer.
Magazine Finances
Très bien vu ! à lire. Corinne Lepage: la crise peut être salutaire si............ (chronique du lundi 13 octobre sur France Culture à 7h25.)