Donc aprés avoir appris que Fillon utilisait le Falcon pour un déplacement privé, voilà qu'on découvre qu'il volait trop
vite, pour notre gouvernement rien ne sert de montrer l'exemple.
Le pilote d'un avion de tourisme le Cessna 172 accusé d'avoir failli provoquer une collision avec l'avion du Premier ministre, François Fillon, le 28 septembre au dessus de Toussus-le-Noble
(Essonne), doit être entendu, mercredi 15 octobre, par le tribunal de Versailles après qu'une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de ce quasi accident.
Or, le site du Figaro.fr a révélé mardi soir que, selon l'analyse des trajectoires radars civil et militaire et des enregistreurs de vol, l'avion du chef du gouvernement, un Falcon 900, volait trop
vite.
Les radars civils des centres de contrôle d'Athis-Mons et d'approche d'Orly montrent en effet que le triréacteur, qui descendait vers l'aéroport de Villacoublay, volait à 350 nœuds (environ 650
km/h) alors que "la vitesse maximale autorisée en dessous du niveau 100 (environ 3 300 mètres) est de 250 nœuds", précise la Direction de l'aviation civile cité par le site du quotidien.
L'avion, dont le vol était soumis au contrôle des autorités de la Défense à Villacoublay, ne bénéficiait, de surcroît, "d'aucune dérogation aux règles de vol", qui sont liées "au type d'appareil et
non à la qualité de ses passagers", rappelle-t-elle également.
Une version contestée par Matignon qui affirme qu'"une allure de 350 nœuds en phase de percée (c'est-à-dire en descente) est techniquement impossible".
"La vitesse du Falcon au moment du croisement des deux appareils était bien inférieure", assure même le cabinet du Premier ministre qui croit savoir qu'il n'y a pas "de mentions d'un problème de
vitesse dans la procédure concernant cet incident".
Le Figaro.fr explique par ailleurs que la distance réelle qui séparait les deux appareils n'était pas de 60 mètres sur un plan horizontal mais de 60 mètres d'altitude, soit pratiquement un
kilomètre (0,6 mille nautique).