Les conséquences d’une prise de capital de l’Etat…Providence
Pour le moment, personne ne veut aller « à la soupe » car une prise de participation de l’Etat au capital d’une banque privée aurait des allures de renationalisation. Pire encore, cela déclencherait certainement une désaffection pour la banque demandeuse des subsides étatiques. Car il n’est pas neutre d’avoir à son capital l’Etat. Celui-ci pourrait être tenté de se rappeler qu’il est Etat providence et donc bloquer certains plans de restructuration inévitables dans le futur mais qui provoqueraient de la « casse sociale » et serait donc difficilement justifiable pour cet actionnaire particulier. On en peut pas être juge et partie, artisan du sauvetage d’un secteur et fossoyeur de ses emplois.
Bref une équation impossible à résoudre pour les banques en difficulté. Emprunter, c’est sauver les épargnants et de l’emploi aujourd’hui … mais c’est condamner son actionnariat existant !
Conclusion : rester éloigné des bancaires (et des assurances)
Ceux qui sont « collés » risquent de se voir encore dilués avec l’arrivée de l’Etat au capital des banques en difficulté.
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