Comment se désintoxiquer de Facebook ? La question peut prêter à sourire mais pour ceux qui sont membres de ce réseau informatique, Facebook peut devenir une « addict attitude ». Pour beaucoup de politiques, ce site est devenu l’endroit où il faut être présents pour être vus, faire passer des messages, des infos en temps réel sur nos états d’âme et/ou nos activités politiques, prises de position et naturellement savoir ce qui se « passe chez nos amis ». Je mets volontairement le mot ami entre parenthèse car je n’ai pas dans ma vraie vie près de 450 amis avec qui je parle, j’échange des idées, partage des activités, bref qui comptent réellement dans ma vie quotidienne.
Facebook a tout de même un impact sur une partie des adhérents politiques : des groupes se créent lors des élections internes (on l’a constaté lors des dernières élections internes du Modem : savoir qui soutenait qui, pourquoi, comment) ce qui entraîne une façon de faire de la politique plus sournoise : montrer ses soutiens, en roulant un peu des mécaniques, car il est bien connu que celui qui a le plus de membres dans son groupe est forcément celui qui aura le plus de voix…
Si Internet a incontestablement changer la donne en matière de communication politique, rien ne remplacera le contact humain et les actions de terrain pour aller convaincre les électeurs (et oui je me permets de rappeler que nous faisons de la politique pour améliorer le quotidien des gens et non pas pour se regarder le nombril démocrate) tous n’ont pas forcément Internet (fracture numérique toujours d’actualité) et surtout tous ne sont pas forcément connectés derrière leurs écrans 24 heures sur 24, ils ont une vie, je rajouterai dans un esprit provoc' : eux !
Evidemment, j’ai un compte sur Facebook et je m’y rends quotidiennement -peut-être un peu trop ?- cela m’a permis de retrouver des amis d’enfance et de collège, d’envoyer des messages et autre clin d'oeil amicaux et professionnels (on se prend facilement au jeu). En bonne centriste que je suis, je conclurai qu’en politique « l’un n’empêche pas l’autre » tout en restant une farouche partisane des actions de terrain et des rencontres humaines surprenantes que l’on peut faire aux abords des marchés, à la sortie des supermarchés/boulangerie ou dans un café-démocrate.