François Bayrou est resté à l'écart du débat sur la crise financière. Son silence paraît être la seule issue pour ne pas diviser dans la crise sans pour autant soutenir Nicolas Sarkozy. Est-ce un bon choix ?
La présidentielle Américaine montre que l'élection n'est pas faite par un candidat mais par les projecteurs de l'actualité du moment qui "approchent" l'opinion du profil d'un des candidats.
La classe politique Française dans son ensemble semble actuellement cruellement manquer d'économistes. Il n'y a pas de responsable politique qui ait la crédibilité, voire la compétence (?) pour s'extraire de la parole officielle qui donne une pensée unique rare à ce point.
Avec l'expertise de ses Conseillers, il est surprenant que François Bayrou ne se soit pas ménagé l'espace d'un plan alternatif.
La mise en oeuvre du "Plan Sarkozy" ne sera pas aisée. L'opinion se lassera vite des effets de yoyo de la bourse, croyant que la remontée des cours serait une sortie de crise alors qu'elle est un seuil technique de prise de "bénéfices".
Cette période a montré, si besoin était, l'extrême pauvreté en expertise des partis politiques qui ne font plus vivre en leur sein des cellules de réflexions pour alimenter une analyse différente de celles des fonctionnaires gouvernementaux.