Bien que le respect de ces engagements devrait aller de soi, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso a cru devoir exhorté les dirigeants européens, à la veille du sommet de Bruxelles, à tenir leur engagement à lutter contre le réchauffement climatique malgré la crise financière, alors que plusieurs Etat membres sont aujourd’hui rétifs face au coût de cet engagements et à ses conséquences pour leurs industriels.
Les présidents des patronats italien et allemand se sont prononcés pour le renvoi du plan de lutte contre le réchauffement climatique en soulignant que la croissance et l’emploi seraient menacés si l’industrie européenne devait supporter de nouvelles règlementations concernant l’environnement.
A l’opposé, le ministre allemand de l’environnement a estimé, dans un communiqué publié à Berlin, que la crise financière marque la fin de l’économie virtuelle et un retour à l’économie réelle, ce qui devrait profiter au secteur des énergies renouvelables et qu’elle ne menace pas les objectifs climatiques.