Les riches, les puissants, les bien-pensants respirent un peu mieux. Les marchés, comprenez les bourses,semblent se reprendre grâce à l’emploi de méthodes qu’ils auraient qualifiées, il y a peu, de socialistes, communistes, collectivistes, voire ….totalitaires.
Que l’économie « réelle » soit très sérieusement touchée, au-delà de quelques déclarations de compassion ou churchilliennes (« du sang, des larmes..) les préoccupe peu. Ils vivent dans un autre monde, celui de « l’économie virtuelle » comme des colonnisateurs à l’intérieur même de leurs pays.
Osons, cependant poser quelques questions qui fachent.
Quel est l’avenir d’un modèle économique qui transforme les citoyens du monde en salariés (puis en chômeurs) les rendant dépendants de la folie financière pour simplement se nourrir ?
Quel est l’avenir d’un modèle économique qui fait du travail (salarié bien sur)sa valeur centrale et qui détruit emplois publics et emplois privés ?
Quel est l’avenir d’un modèle économique qui fait de la consommation son moteur et sa drogue en vente libre, même le dimanche, tout en confisquant au profit du capital les 2/3 de la valeur créée ?
Quel est l’avenir d’un modèle économique qui ne sait plus comment se construisent les prix et d’où vient l’argent ?
Quel est l’avenir d’un modèle économique qui fait de la dette, et non de la juste rétribution, son moteur ?
Quel est l’avenir d’un modèle économique qui maintient sa régle sacro-sainte d’accumulation en délocalisant à tour de bras et en réduisant le travail à un coût à faire diminuer à tout prix ?
Quel est l’avenir d’un modèle économique qui pour poursuivre une croissance infinie épuise toutes les ressources, y compris les ressources humaines ?
Quel est l’avenir d’un modèle économique, le capitalisme du désastre,qui se régénère par l’accumulation des catastrophes ?
Qui sont ces politiques qui viennent découvrir l’intérêt des états et du travail coordonné alors qu’ils prêchent la concurrence (guerre) de tous contre tous ?
Quel est notre ave
Pour conclure, comme le disait Stéphane Guyon sur France Inter ce matin, les pauvres n’ont qu’à relire les fables. A force de se plaindre et de crier au loup, plus personne ne les entend, et les 30 milliards de dollars nécessaires pour faire face à la crise alimentaire restent lettre morte. Les riches, eux, savent se tenir, et quand ils appellent à l’aide ils sont entendus. Les milliers de dollars et d’euros affluent…
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