que je ne m’occupe plus de la situtation qui se passe en Chine et au Tibet.
Grâce aux lettres d’informations reçues, je me tiens informée.
Les Nations Unies et son comité contre la torture vont interroger la Chine lors de deux auditions au mois de novembre, notamment pour la “continuelle omniprésence” de la torture dans le “système judiciaire pénal”.
Une liste de toutes les personnes détenues après les émeutes au Tibet, leur localisation et leur condamnation a été demandée. Ils veulent connaître sur quelles bases ont été fondées les peines.
Une explication est demandée suite au refus fait au détenus d’avoir accès à un médecin.
Il demande le détail sur le nombre de personnes tuées pendant les émeutes.
Il souhaite avoir une réponse sur les recommandations non tenues pour abolir la “rééducation par la travail”, pratique avilissante.
Il souhaite connaître la situation d’un nombre de dissidents et de leurs réprésentants juridiques et pourquoi ils ont disparu et pourquoi la Chine aurait installé des installations de détention pour emprisonner les pétitionnaires venant à Pékin.
Le Centre Tibétain pour les Droits de l’Homme et de la Démocratie a lancé un appel à l’ONU afin que toute la lumière soit faite pour tous les Tibétains disparus depuis les émeutes en mars. Ils n’ont plus aucune nouvelle de nombreuses personnes et leurs disparitions les inquiète.
La Chine a produit un livre blanc afin de “donner à la communauté internationale une meilleure compréhension de la réalité de la protection et du développement de la culture tibétaine et pour réfuter les accusations de prétendu génocide culturel”. Mais ce livre attaque le Dalaï Lama et ses partisans.
La Chine a déjà établi cinq rapports pour le comité indiquant dans le dernier que l’interdiction de la torture est une pratique constante du gouvernement et que les Droits de l’Homme sont protégés.
Cela nous montre que la situation n’a pas évolué, que le monde est en droit de savoir ce qui se passe dans ce pays, puisque des dissidents ont disparu, leur famille n’a plus aucune nouvelle malgré des grèves de la faim. Il faut que la pression internationale continue et ne lâche pas son sujet.